Pour remettre la pression sur le gouvernement à l’approche d’une nouvelle mobilisation de l’hôpital public le 14 février, plus de 300 praticiens hospitaliers ont officiellement renoncé à leurs fonctions administratives et d’encadrement – tout en continuant d’assurer les soins.
De Rennes à Marseille, Paris ou Caen, des médecins chefs de services démissionnent en chaîne depuis une semaine, pour remettre la pression sur le gouvernement à l’approche d’une nouvelle mobilisation de l’hôpital public le 14 février. L’ambiance était déjà tendue, désormais la rupture est consommée. En une semaine, plus de 300 praticiens hospitaliers ont officiellement renoncé à leurs fonctions administratives et d’encadrement – tout en continuant d’assurer les soins. Ceux du CHU de Rennes ont donné le coup d’envoi le 27 janvier: d’un seul coup, 54 médecins ont remis leurs lettres de démission. Ils entendaient ainsi protester contre « la diminution du financement global de la santé et des missions qui n’arrêtent pas d’augmenter, sans qu’il n’y ait des ressources en regard », selon le pneumologue Hervé Léna.
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