Une campagne de testing commanditée par le gouvernement a abouti à la mise en évidence de pratiques de recrutement discriminatoires au sein d’une demi-douzaine d’entreprises. Mais celles-ci s’en défendent et s’offusquent.
Une campagne de testing commanditée par le gouvernement a abouti à la mise en évidence de pratiques de recrutement discriminatoires au sein d’une demi-douzaine d’entreprises. Mais celles-ci s’en défendent et s’offusquent.
Le gouvernement a épinglé jeudi sept entreprises françaises – Air France, Accor, Altran, Arkéma, Renault, Rexel et Sopra Steria – pour « présomption de discrimination à l’embauche » à la faveur d’une campagne de testing qu’il avait commanditée.
Ces entreprises – à l’exception de Renault qui n’a pas encore réagi – se sont immédiatement déclarées « indignées » par les « faiblesses manifestes de la méthodologie utilisée qui aboutit à des conclusions erronées ».
Une première version de cette étude avait été révélée par France Inter début janvier sur un plus grand échantillon (103 entreprises) et aucun nom d’entreprise n’était alors sorti. Les résultats dévoilés jeudi portent sur 40 grandes entreprises du SBF 120. Une enquête télévisée au mois de septembre avait déjà mis en avant des pratiques discriminatoires.
L’étude, conduite par des chercheurs de l’université de Paris-Est-Créteil entre octobre 2018 et janvier 2019, sera mise en ligne.
Selon les ministères du Travail, du Logement et le secrétariat aux Droit des femmes qui ont présenté ces résultats jeudi, il s’agit du « plus grand testing jamais réalisé en France sur l’emploi »
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