L’agresseur de Marin a obtenu une remise en liberté conditionnelle. Le parquet a fait appel. La mère du jeune supporter des Verts tabassé en 2016 à Lyon demande qu’il reste en prison.
La mère de Marin, le jeune supporter des Verts tabassé à la Part-Dieu à Lyon en 2016 pour avoir défendu un couple, est bouleversée. L’agresseur de son fils qui a encore aujourd’hui d’importantes séquelles, a obtenu une remise en liberté conditionnelle en vue d’une libération la semaine prochaine. Anne Sauvajon a été prévenue, jeudi, par courrier et demande que l’agresseur de son fils reste en prison et purge la fin de sa peine.
« C’est un choc! On est bouleversé. Il y a de l’incompréhension. Dans le courrier que j’ai reçu on parle de situation sanitaire, de dispositif de réinsertion. Je n’ai pas tout lu. C’était trop difficile. On croise les doigts pour qu’il purge sa peine beaucoup plus. Il n’a pas purgé la moitié. Je pense que la peine doit être exécutée. Mon fils a failli mourir. L’agresseur doit être sanctionné durement. »
Marin, lui, n’a pas d’aménagement de peine. Il la purge et il la purgera toute sa vie sa peine.
Nous, on ne peut pas faire grande chose. On espère que la décision soit juste. C’est ce qu’on attend de la justice. Marin est extrêmement choqué par la décision. Lui n’a pas d’aménagement de peine. Il la purge et il la purgera toute sa vie sa peine. Et lui, il n’a rien fait. Donc c’est difficile. Il reste courageux mais par moments il baisse les bras. Et c’est très difficile à voir. »
Le parquet a fait appel. L’agresseur devait être libéré mardi mais l’appel est suspensif, selon son avocate Maître Anne Guillemaut jointe par France 3. Condamné à sept ans et demi de prison en 2018, l’agresseur de Marin est incarcéré depuis trois ans et demi à Roanne.