Partout en France et malgré des interdictions, notamment à Paris, la France Black Blanc Beur au chevet de la République pour dénoncer de concert les discriminations et les violences policières.
La jeunesse crie sa colère et se mobilise contre les discriminations et les violences policières exercées envers une partie de la population trop souvent stigmatisée par sa couleur de peau.
« Pas de justice, pas de paix »!
Les organisateurs à Lyon refusent d’adhérer au slogan « Tout le monde n’aime pas la police » que l’on peut entendre depuis quelques jours et rappellent que la police protège la population mais que la montée du racisme devient inquiétante et s’indignent de l »absence de signalements des policiers qui en sont les témoins.
La foule est dense place Bellecour à Lyon. Après un long plaidoyer, la foule s’élance vers la Guillotière dans le 3e arrondissement en direction de la préfecture du Rhône. Le cortège, long d’une centaine de mètres est finalement dérouté par l’intervention des forces de l’ordre après avoir fait usage de gaz lacrymogène à titre préventif à l’angle de la rue Montebello et du cours de la Liberté. Mais rien de bien méchant. Ca pique juste un peu.
Pour Noam Anouar, l’administration policière « adopte une attitude de complicité passive de tous ces actes racistes ». Il affirme aussi qu’il existe un deuxième groupe de forces de l’ordre sur Facebook avec des propos racistes, antisémites, sexistes et homophobes (France Info).
« C’est très, très loin d’être un phénomène isolé », a affirmé Noam Anouar, délégué du syndicat policier Vigi, sur franceinfo samedi 6 juin, après les révélations de l’enquête de StreetPress vendredi sur des messages racistes publiés sur Facebook et attribués à des membres des forces de l’ordre. Le parquet de Paris a ouvert samedi une enquête préliminaire. Pour le syndicaliste, il existe « un deuxième groupe [Facebook], beaucoup plus virulent que celui qui a été mis en lumière (…) avec des attaques extrêmement virulentes à caractère racial, sexiste, antisémite, homophobe ».
Les violences policières c’est aussi plusieurs centaines de blessés que comptent les manifestations de Gilets jaunes.
Photo : Jean-Luc Poun
À Lyon, samedi 6 juin
À Clermont-Ferrand, vendredi 5 juin
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