« Une journée d’action nationale d’initiatives et de grève ».
Ils étaient nombreux et nombreuses à applaudir les soignants tous les soirs du confinement pendant quelques minutes à 20h. Petits et grands se donnèrent rendez-vous en signe de soutien pour l’hôpital public qui doit panser ses maux depuis des mois rien que pour les services des Urgences. Plus qu’un ras-le-bol, c’est l’asphyxie de la santé en France qui tire la sonnette d’alarme. Le président Macron avait pris conscience de l’attachement de la population à son « Hôpital public » ébranlé par des mesures économiques restrictives et successives depuis plusieurs années.
Après une vive polémique à Nancy, le directeur de l’ARS avait suscité les foudres d’internet après avoir maintenu la fermeture de plusieurs lits au CHU de Brabois.
Michael Galy, directeur du CHU de Saint-Étienne est d’ailleurs dans la tourmente après avoir rappelé aux élus de la région Auvergne Rhône-Alpes que ce qui était prévu, sera maintenu. Jean-Claude Tissot, sénateur de la Loire avait d’ailleurs réagi par : « C’est une blague, c’est juste une blague », sur notre antenne, en réaction au propos du directeur général du CHU.
La précarité des contractuels est d’ailleurs un point fragile tout comme les salaires des soignants qui sont les plus bas d’Europe, derrière l’Espagne et l’Allemagne.
Malgré la reprise du travail pour une partie de la population, la réouverture des classes pour les enfants et les mardis de la colère, la journée du mardi 16 juin est annoncée comme mobilisatrice avec le soutien des gilets jaunes notamment qui depuis plusieurs semaines stimulent les réseaux sociaux.