Ce week-end se tenait dans le Parc naturel du Pilat une vaste free party sauvage, communément appelé « Rave party » à tort par les médias. Les autorités ont dénombré environs un millier de participants dont certains venaient de Suisse et d’Italie.
Alors que les boites de nuit restent encore fermés, certains fêtards semblent avoir trouvé la solution alternative. Au même moment où se tenait un le concert polémique du DJ The Avener ce samedi, de nombreuses free party (fête de musiques électroniques dépourvue de restrictions des scènes clubs légales) se sont organisées un peu partout en France, notamment dans le parc naturel du Pilat.
L’événement s’est déroulé de vendredi soir à lundi matin au niveau du col de l’Oeillon et a rassemblé jusqu’à un milliers de personnes en même temps. En réaction, les gendarmes ont dû fermer entre samedi et dimanche toutes les routes menant au col de l’Oeillon, afin de réduire l’affluence.
Un événement qui suscite polémique et indignation
Le maire de Pélussin, Michel Dévrieux qui s’est rendu sur les lieux, affirme que la mairie n’a pas été prévenue de la tenue des festivités. Il déplore également le manque de masques sur place et le fait que le site soit protégé. Il a pu dénombré les participants tout en constatant que beaucoup venait de Drôme et d’Ardèche mais également de Suisse et d’Italie. En parallèle, samedi dernier dans la Nièvre, les autorités ont décidé d’autoriser un évènement techno de manière encadrée, en distribuant notamment masques et gels hydroalcooliques.
Par Juliette Berne pour #Droitcitoyen