À 10h, jeudi 16 juillet le premier ministre Jean Castex tenait sa déclaration de politique générale devant la Chambre Haute. Tout comme il l’avait fait la veille devant les députés, le nouveau locataire de Matignon y avait repris des thèmes qui devaient augurer les priorités d’un gouvernement ébranlé par une interminable crise sanitaire : plan de relance économique, urgence sociale, transition écologique, les territoires… À lui la lourde tâche d’expliciter les grandes lignes esquissées par Emmanuel Macron le 14 juillet dans une interview accordée à l’Élysée à Léa Salamé et Gilles Bouleau.
Encore inconnu du grand public, Jean Castex avait profité de son passage à la tribune de l’Assemblée Nationale pour imprimer la marque de la future politique menée par le gouvernement – que d’aucuns considèrent comme plutôt de droite, à 600 jours de la fin du quinquennat. Au terme du discours de politique générale, la confiance au gouvernement avait été votée par une large majorité de députés, 345 sur 577.
Dans son discours face aux sénateurs, le Premier ministre a insisté plus particulièrement sur les territoires. Ces derniers avaient en effet des attentes fortes concernant la présentation de cette feuille de route et de ses possibles répercussions sur les collectivités territoriales : en toile de fond, le projet de loi « 3D » (décentralisation, différenciation, déconcentration) et les propositions du Sénat vers une décentralisation de nouvelle génération.
À la différence de la veille, la déclaration de politique générale faite au Sénat n’était pas suivie d’un vote. Jean-Claude Tissot, sénateur PS de la Loire, a cependant accepté de livrer pour #Droitcitoyen ses premières impressions peu avant la reprise des travaux de l’après-midi, L’occasion pour lui, d’aller au-delà du discours du premier ministre et de nous partager son sentiment sur la tendance générale de la feuille de route du nouveau gouvernement, le soutien spécifique apporté suite à la crise à différents secteurs de notre économie, le remaniement…