La ministre de la Culture a justifié son engagement en l’illustrant avec la perte d’une grosse partie de ses revenus en faisant le choix de la politique.
Roselyne Bachelot semble marcher sur des oeufs depuis sa nomination. Tout a commencé lors de l’annonce de son entrée au gouvernement. Les réseaux sociaux ont très vite ressorti la promesse faite par l’ancienne ministre de ne jamais revenir en politique. Mais lundi 20 juillet, elle a confié sur RTL que seul le ministère de la Culture aurait pu la faire sortir de sa retraite politique.
Dimanche, c’est son choix de prendre un hélicoptère pour rallier Nantes depuis Lille, afin de constater les dégâts à la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul, qui a été pointé du doigt. Ségolène Royal n’a pas manqué de relever sur Twitter le bilan carbone engendré par ce déplacement.
Enfin, une petite phrase relevée dans un portrait réalisé par le JDD a été la troisième contrariété en quelques jours. « Nul ne peut dire que je sers mes intérêts en acceptant ce poste dans un contexte aussi terrible », a-t-elle déclaré à l’hebdomadaire. « Je perds tout de même la moitié de mes revenus dans cette affaire”, a précisé Roselyne Bachelot, qui travaillait dans les médias depuis plusieurs années.
Dans la foulée, le compte Twitter Destination Ciné, repéré par Les Inrocks, rappelait qu’une ou un ministre gagne 10.135 euros par mois, et dispose d’une enveloppe de 12.500 euros de frais de représentation.
Source : www.rtl.fr