Par Matteo Combes
Ces derniers jours ont notamment été marqués par deux opérations escargots, menées par les forains et les propriétaires de boîtes de nuit, touchés par des fermetures obligatoires.
Le vendredi 9 octobre, les gérants de salles de sport des Bouches-du-Rhône manifestaient devant le tribunal de commerce de Marseille, pour demander la réouverture de leurs établissements, fermés depuis le passage au niveau d’alerte sanitaire maximal. Ils ont également déposé des recours contre les fermetures.
Le lundi 12 octobre, les forains des Bouches-du-Rhône se sont rassemblés dans la ville de Gignac-la-Nerthe, et ont entamé une opération escargot vers Marseille avec plus de 50 véhicules. Cette action était coordonnée par un appel d’action national des forains pour permettre la réouverture des fêtes foraines. Celles-ci sont fermées, contrairement aux grands parcs d’attraction. Une autre revendication était le rattachement de l’activité de forains au ministère de la culture et non celui de l’agriculture comme c’est le cas actuellement. L’action a permis aux forains de se faire entendre par la préfecture des Bouches-du-Rhône, qui a remonté leurs revendications au Ministère de l’Intérieur. Cette mobilisation a créé de nombreux embouteillages à l’entrée nord de Marseille.
Le lendemain, le mardi 13 octobre, a été marqué par deux mobilisations. La plus importante a été une nouvelle opération escargot, cette fois menée par les propriétaires de discothèques des Bouches-du-Rhône. Ils ont mené leur opération entre Plan-de-Campagne et Marseille, bloquant le trafic sur une partie des autoroutes pendant plus de deux heures. Cette action répondait également à un appel national, pour demander le versement des aides promises (et toujours non versées) par le gouvernement depuis la fermeture des boîtes de nuit en juin. D’autres actions seront programmées dans les prochains jours, leurs revendications n’ayant pas été entendues.
La deuxième action de la journée est « l’enchaînement » symbolique autour du Vieux-Port des organisateurs d’événements culturels. Ceux-ci se sont plaints des annulations selon eux non justifiées d’événements en-dessous de 1000 personnes. Plus discret, un appel a été lancé mardi par les petites salles de concert marseillaises, fermées pour la plupart depuis le confinement et en grande difficulté financière. Elles réclament une autorisation de réouverture le plus tôt possible, accompagnée d’aides financières.