Plus de 12 000 personnes réunies pour rendre hommage au professeur décapité le vendredi 16 octobre.
En 2016, après l’attentat dans les locaux de Charlie Hebdo, de l’Hyper Cacher et les attentats du 13 novembre 2015, l’ancien chef de l’État, Nicolas Sarkozy, jugeait que la France était en guerre et qu’elle se montrait « vulnérable ». « En vingt mois, il y a eu 237 Français assassinés. Ils le sont parce que les barbares qui nous attaquent croient que nous sommes faibles. Voilà la vérité. Et donc ils se déchaînent. Cette situation est insupportable ».
Après la décapitation de l’enseignant, Emmanuel Macron promet qu’« ils ne passeront pas ». Quelques heures après le meurtre du professeur d’histoire à Conflans-Sainte-Honorine, le chef de l’État s’était rendu sur place et a répété sa détermination à lutter contre le terrorisme islamiste.
« L’obscurantisme et la violence qui l’accompagne ne gagneront pas, ils ne nous diviseront pas. C’est ce qu’ils cherchent et nous devons nous tenir tous ensemble », a ajouté Emmanuel Macron.


Après le choc qui a bouleversé le monde de l’Éducation nationale, c’est le tour de l’hommage envers Samuel Paty, professeur d’histoire à Conflans-Sainte-Honorine et ancien étudiant à Lyon 2. Après une brève intervention de l’intersyndicale éducation, c’est le temps d’une marche silencieuse ponctuée de plusieurs applaudissements entre la place Bellecour et la place des Terreaux.

