« La police nous escorte jusqu’à nos voitures »: psychose dans la Loire, une dizaine de femmes agressées par un même suspect en un mois.
Le suspect agit toujours selon le même mode opératoire explique le procureur de Roanne. Ganté, parfois cagoulé l’homme monte dans les voitures à l’arrêt quand les femmes sont seules à bord. Parfois avec un couteau, il les menace, les force à rouler un peu pour s’isoler avant de les dépouiller.
Près d’une dizaine de femme ont été agressées en moins d’un mois à Riorges près de Roanne dans la Loire. Et le suspect agit toujours selon le même mode opératoire explique le procureur de Roanne. Ganté, parfois cagoulé l’homme monte dans les voitures à l’arrêt quand les femmes sont seules à bord. Parfois avec un couteau, il les menace, les force à rouler un peu pour s’isoler avant de les dépouiller.
Un cap a été franchi mercredi dernier quand l’homme a aussi violé l’une de ses victimes. La psychose commence à s’installer dans cette commune de 10.000 habitants car les agressions seraient opérées par une même personne.
Lorsque Chloé termine sa journée de travail, le soleil est couché. Et elle sait que c’est dans l’obscurité que l’agresseur attaque, alors hors de question de quitter son commerce seule: « Lorsqu’on termine et bien on appelle la police, pour qu’ils viennent nous escorter de la sortie du magasin jusqu’à nos voitures. C’est stressant, angoissant, on n’est pas à l’abri de rien, ça nous met beaucoup de stress ».
« Nous travaillons d’arrachepied »
Il faut être vigilant rappelle le procureur de Roanne Abdelkrim Grini mais ne surtout pas tomber dans la psychose:
« Les services du procureur et les services de police mettent tous les moyens qui sont à leur disposition pour faire avancer l’enquête. Nous travaillons d’arrachepied. Notre priorité est de l’interpeller et le mettre hors d’état de nuire vu la gravité des faits. Ce serait inadmissible que d’autres femmes soient victimes de fait de cette nature », assure-t-il au micro de RMC.
Il promet que les enquêteurs de la police de Roanne travaillent quasiment exclusivement sur cette affaire.