Yacine Mihoub, le suspect principal condamné à la prison à perpétuité.
Le verdict est tombé dans la soirée pour le meurtre en 2018 de Mireille Knoll. Le meurtrier présumé Yacine Mihoub est condamné aux assises de Paris à la réclusion criminelle à perpétuité, la peine la plus sévère, car elle impose au criminel son enfermement en milieu carcéral jusqu’à sa mort.
Son coaccusé Alex Carrimbacus a été acquitté pour le meurtre de l’octogénaire mais condamné à 15 ans de réclusion pour vol aggravé.
Le matin, les débats s’étaient achevés sur les quelques mots de contrition des deux coaccusés : « Je n’ai pas tué Mme Knoll, je suis désolé pour sa famille, a déclaré Yacine Mihoub sans émotion apparente. Je tiens à m’excuser auprès de ma mère pour ce qu’elle a subi ces trois dernières années. » À l’adresse des fils de la victime, Alex Carrimbacus a pour sa part lancé : « Je regrette de n’avoir rien fait, j’aurais pu faire, j’aurais dû faire, je regrette » rapporte Le Figaro présent à l’audience.
« Elle ne croyait pas au mal »
Noa Goldfarb, la petite-fille de Mireille Knoll, évoquait en 2018 au micro de BFM, la relation assez proche entre sa grand-mère et le meurtrier supposé à l’époque : « Elle connaissait bien cet homme, elle aimait bien cet homme. Il venait souvent la voir. C’était un voisin de longue date. Il avait apparemment l’habitude de venir et de lui tenir compagnie. Mais apparemment tout cela était prémédité.»
Le soulagement de la famille
Par l’intermédiaire de Guy William Goldnadel, avocat de la famille Knoll, la famille de la victime se dit soulagée : « Yacine Mihoub, a toujours été considéré, sans le moindre doute, comme le seul assassin de Mireille Knoll. Il a été condamné à la réclusion à perpétuité pour meurtre sur personne vulnérable, première circonstance aggravante, également, pour des raisons antisémites ».
Le caractère antisémite a été retenu pour lui, de même que la circonstance aggravante de la vulnérabilité de Mme Knoll, 85 ans et très affaiblie par la maladie de Parkinson indique BFMTV.
En 1948, Mireille Knoll, avait fui Paris pour échapper à la rafle du Vel d’hiv.