« Nous devons tout faire pour éviter ces mesures. On doit tout faire pour ne pas revenir à cette situation de l’an dernier qui est très pénalisante économiquement et qui est très pénalisante moralement pour nous tous » expliquait Bruno le Maire, Ministre de l’Économie, des Finances et de la relance sur le plateau des 4V sur France2.
La fermeture des liaisons aériennes à destination de l’Afrique Australe est déjà une réponse forte du gouvernement pour limiter la multiplication du variant Omicron sur le territoire national. Les autorités compétentes suivent au jour le jour l’évolution de la nouvelle souche à l’international. Aucun cas n’est détecté en France, mais cela n’est qu’une question d’heure pour le ministre de la santé, sa présence étant plus que probable affirme-t-il lors d’une visite dans un centre de vaccination parisien ce dimanche.
À la question de la fermeture des frontières, le ministre rappel que la virgilienne est nécessaire. Depuis le début de la crise sanitaire, un conseil de défense se réunit autour du président de la République et des ministres concernées qui permet à chaque fois d’ajuster les décisions à la réalité de l’épidémie.
Invité de « Bourdin Direct », Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur, tient à préciser que pour le moment le variant n’est pas présent sur notre territoire : « Pas à notre connaissance. Nous avons pris des mesures très rapides avec la fermeture des vols en provenance de sept pays qui sont concernés. Mais le ministre a indiqué lors de sa déclaration d’hier, qu’il est probable que quelques cas de ce variant soient en France » et que « Pour l’instant les autorités sanitaires n’ont pas eu connaissance de (la présence de ) ce variant. »
Sur d’éventuelles restrictions d’ici aux fêtes de fin d’année, le ministre de l’Intérieur indique que le gouvernement fait tout pour éviter confinement et couvre-feu : « la vaccination est une arme contre la restriction de liberté et le pass-sanitaire. Les deux combinés font que la France aujourd’hui est un des pays peu sans confinement, sans restriction, continuer à vivre le mieux possible. »
Le retour du « Quoi qu’il en coûte » ?
Depuis le début de la crise, le gouvernement a fait le choix de la protection des salariés avec l’activité partielle et la protection des entreprises avec le prêt garanti de l’état avec le fonds de solidarité qui est pour le ministre « le choix le plus responsable, y compris pour les finances publiques » et rétorque « il a établi que cela couté moins cher de protéger que de réparer ensuite ». Pour éviter une dette encore plus importante en plus de catastrophe économique, l’urgence était la protection des salariés et des entreprises et ajoute « nous serons toujours là, en toutes circonstances pour protéger les salariés et les entreprises ».