Ils refusent d’être considéré comme de simples «conducteurs». Les ambulanciers de la fonction publique hospitalière ont manifestés mardi à l’appel de plusieurs syndicats du secteur, pour réclamer un changement de statut ainsi qu’une revalorisation salariale.
Les ambulanciers hospitaliers estiment avoir été les « oubliés » du Ségur de la santé. Ils affirment ne pas avoir été entendus sur leur principale revendication, qu’ils martèlent depuis des années : leur reconnaissance comme « soignants », et non plus comme des personnels de la « logistique ». En grève à l’appel de l’AFASH (Association française des ambulanciers Smur et Hospitaliers), de la CGT, de FO et de SUD, les ambulanciers dénoncent un statut « complètement périmé« , « en total porte-à faux avec leurs compétences et missions. »
Pour mettre un coup de projecteur sur ce mouvement social, un ambulancier toulousain de 56 ans, Thierry Cubury, a pris la route la semaine dernière pour monter à Paris à vélo, afin d’ « alerter l’opinion publique sur les défauts du gouvernement envers les ambulanciers hospitaliers ». Il est arrivé ce mardi dans la capitale pour participer au rassemblement devant le ministère de la Santé.