Une augmentation de 2% en moyenne attendant les automobilistes en 2022. Une hausse qui reste cependant en dessous du niveau de l’inflation.
En France, la majeure partie du réseau autoroutier est concédée à des sociétés à capitaux privés, soit 9 048 kilomètres sur 11 882 kilomètres début 2014.
La hausse annuelle n’est pas à la seule liberté des concessionnaires des autoroutes en France qui émettent uniquement une proposition qui est ensuite examinée par le gouvernement, unique arbitre à prendre une décision. Cependant, il existe une règle très stricte pour fixer la hausse des tarifs des péages qui est inscrite dans les contrats des sociétés au regard du taux de l’inflation, le coût des chantiers en cours. Une hausse des tarifs qui ne peut pas excéder 70% de la hausse de l’inflation.
Le gel de 2015 voulu par Ségolène Royal n’est pas forcément la meilleure solution. En cas de dégel, la hausse est « mécanique ». En 2020, un nouveau rapport sénatorial pointe du doigt le manque à gagner pour l’État. Selon le sénateur UDI Vincent Delahaye, les privatisations d’autoroutes de 2006 auraient occasionné un manque à gagner de 7,8 milliards d’euros pour l’État français. Il déplore l’opacité des négociations de 2015 – dans lesquelles sont intervenus les cabinets de Ségolène Royal (alors ministre de l’Écologie.)
Le réseau des autoroutes en France sont de la propriété de l’État Français. Ce qui est cédé au privé est l’exploitation du réseau jusqu’en 2030 et 2033 selon les réseaux. C’est à partir de ces échéances que la question du choix entre public et privé sera de nouveau débattue à l’assemblée nationale.
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