Après l’utilisation d’un faux pass sanitaire pendant 3 mois, la directrice d’un EHPAD Saint-Joseph à La Chapelle-la-Reine en Seine-et-Marne et un membre de son entourage sont convoqués devant la justice le 23 mai prochain.
Le personnel soignant n’est pas autorisé à évoquer devant la presse à la suite du licenciement de l’ancienne directrice d’un EPHAD en région Seine-et-Marne. Placée sous contrôle judiciaire pour avoir utilisé un faux pass sanitaire depuis près de 3 mois selon nos confrères de France 3. La directrice et son mari ont été placés en garde à vue par les gendarmes, mardi.
C’est une infirmière coordinatrice de l’EHPAD qui a découvert la fraude et donné l’alerte : « J’ai communiqué avec la directrice via la déléguée, en me disant, on va trouver une solution. Elle va dire qu’elle a fait une bêtise et qu’elle regrette. Et la seule réponse que j’ai eue, c’est un licenciement pour faute lourde. J’ai fait cela pour les familles et pour les résidents. ». Elle signale l’affaire à la gendarmerie ce qui permet à l’enquêteur de remonter à un vaste trafic de fausses attestations vaccinales en réalisation un travail d’investigation complexe. Une fraude qui implique 300 faux pass sanitaires.
La directrice et son mari sont passés par une connaissance pour acheter de faux pass, à plus de 300 euros l’unité. Selon son avocat « elle aurait été dépassée par les évènements » en évoquant une peur viscérale du vaccin selon son avocate. D’après la direction de l’établissement, toutes les mesures sanitaires ont été scrupuleusement respectées et aucun cas de Covid n’a été détecté depuis le début de la crise sanitaire.
La directrice a désormais l’interdiction d’exercer toute profession médicale.