Depuis un mois, les Occidentaux craignent une attaque de Moscou contre Kiev. Après l’annonce de Moscou d’un retrait de ses troupes en Ukraine, la prudence reste de mise.
Le président français s’était entretenu début décembre avec les dirigeants allemands, Américain, italien et britannique au sujet des menaces russes en Ukraine. Les cinq chefs d’État et de gouvernement avaient « exprimé leur détermination à ce que la souveraineté de (l’Ukraine) soit respectée et dit leur engagement à agir pour maintenir la paix et la sécurité en Europe.
Un signe d’apaisement encourageant, mais la prudence reste de mise pour les Occidentaux qui espère le début d’une désescalade dans le conflit de la Russie et de l’Ukraine. Moscou a commencé à rapatrier depuis le samedi 25 décembre, 10 000 soldats russes postés depuis un mois dans la région du Donbass dans une possible invasion de l’Ukraine. L’armée Russe avait multiplié les opérations militaires, de quoi faire pression sur les Occidentaux alors que Moscou refuse l’entrée de l’Ukraine dans l’O.T.A.N.
Une décision qui vient appuyer les prises de paroles de Vladimir Poutine lors de sa conférence de presse de fin d’année : « pour l’heure, nous voyons une réaction positive. Nos partenaires américains nous ont dit qu’ils sont prêts à commencer cette discussion, ces négociations dès le début de l’année prochaine. »
Depuis plus d’un mois, la Russie a massé environ 100 000 soldats à la frontière ukrainienne en vue d’une intervention militaire en multipliant les avertissements. Le secrétaire du Conseil de sécurité national ukrainien avait dénoncé auprès de l’AFP une destruction de l’Ukraine par Vladimir pour « rétablir l’URSS » révèle le quotidien canadien La Presse..
De futurs pourparlers entre Russes et Américains auront lieu dès le début de l’année prochaine.
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