Christiane Taubira, l’ancienne ministre de la Justice qui envisage de se présenter à l’élection présidentielle de 2022, annonce aujourd’hui, mercredi 29 décembre, qu’elle rendrait publique sa décision définitive de présenter sa candidature d’ici mi-janvier.
Elle en profite pour faire part de sa conviction : les « convergences » entre les idéologies politiques à gauche sont « suffisantes pour pouvoir gouverner ensemble pendant cinq ans ». « Les convergences ne manquent pas », « même avec des nuances », notamment sur « le choc climatique », les « services publics » ou encore « l’école », a-t-elle jugé. « Malgré une propension reconnue à inventer entre nous des querelles insurmontables », pondère-t-elle. « La division n’a pas sa place à gauche », estime Christiane Taubira.
Néanmoins, l’ancienne députée européenne n’a pas oublié d’affirmer les différences idéologiques qui sont présentes sur certains sujets au sein de la gauche, comme le « rapport à l’Union européenne » et « le débat sur les sources d’énergie » qui «ne peuvent être évacués ».
Christiane Taubira se dit favorable à une primaire
Tout comme Anne Hidalgo, elle pense qu’il faudrait envisager une primaire et que c’est vraiment nécessaire « pour trancher les grands enjeux ». Pour elle, il faut réparer la justice environnementale et sociale en France et la gauche doit « traduire en politiques publiques des revendications dispersées et légitimes ».
Son objectif : démontrer que les groupes de gauche ont un destin commun qui dépasse les intérêts personnels. Si la gauche est divisée et propose plusieurs candidatures aux présidentielles, elle ne pourra tenir son rôle. Christiane Taubira peut compter sur de nombreux soutiens, comme Christian Paul, le Maire de Lormes, qui fait partie de sa garde rapprochée.
Le fil info de l’élection présidentielle 2022 avec Christiane Taubira
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