Les pharmacies bientôt sous asphyxie

Les dernières mesures annoncées par le gouvernement occasionnent aux pharmacies une surcharge de travail. Elles doivent tant bien que mal répondre aux nombreuses demandes de dépistages depuis les fêtes de fin d’année.

Depuis la décision d’appliquer une nouvelle stratégie de dépistage général des populations, les officines qui n’ont pas pu anticiper les commandes de kits et se font coiffer au poteau par la grande distribution qui propose désormais des autotests à prix compétitif. Les tarifs devraient encore baisser. Si la distribution gratuite d’autotests est une bonne chose, la question de la disponibilité pour répondre à la demande en est une tout autre. Face à une demande en forte croissance, les pharmacies risquent l’asphyxie alors que les fils d’attente s’allongent sur la voie publique.

Pour répondre à la forte demande, des barnums poussent comme des champignons sur la voie publique, bien souvent en totale inégalité, la police municipale de Paris procède à plusieurs contrôles et procéder à leur démontage quitte à refroidir les patients qui attendent patiemment depuis des dizaines de minutes dans les files d’attente.

Si aujourd’hui la vaccination s’accélère pour s’inoculer une 3ème dose, il faut aussi prendre en charge les 5 millions de non vaccinés et qui doivent aussi se dépister pour mettre à jour leur pass sanitaire. Les stocks devraient se résorber d’ici une quinzaine de jours.

Les patients devront patienter !

Le taux des tests de dépistage de la Covid-19 est bel et bien reparti à la hausse depuis le mois de novembre dernier. Rien que pour la semaine de Noel, plus de 6,8 millions de tests PCR et antigéniques ont été : « un nouveau record essentiellement dû aux 16-65 ans »  selon le ministère de la Santé.

Dans les prochains jours, les inquiétudes vont s’intensifier depuis la déclaration d’Olivier Véran qui affirme qu’ « Omicron va remplir nos hôpitaux » entrainant l’allongement des queues devant les centres de vaccination et les centres de dépistage.