Éric Zemmour puni pour une affaire liée au racisme ce lundi 17 janvier. Le candidat à la présidentielle a été condamné à 10 000 euros d’amende pour provocation à la haine raciale par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir considéré les migrants, mineurs isolés de « voleurs », d’« assassins » et de « violeurs » en septembre 2020 sur CNews.
Estimant que le polémiste s’était rendu coupable de provocation à la haine et injure raciale, le parquet avait requis une peine de 100 jours-amende à 100 euros, soit 10 000 euros d’amende avec possibilité d’emprisonnement en cas de non-paiement. Le parquet de Paris avait par ailleurs requis 3 000 euros d’amende à l’encontre du directeur de publication de CNews, jugé au côté d’Eric Zemmour, comme c’est l’usage dans les procès de presse. Le candidat d’extrême droite avait déjà été poursuivi plusieurs fois pour injure raciale, provocation à la haine et contestation de crime contre l’humanité.
Rappel des faits
Cette condamnation s’inscrit dans le cadre d’un ancien débat remontant au 29 septembre 2020 dans l’émission « Face à l’info » sur CNews. À la suite d’un attentat devant les ex-locaux de Charlie Hebdo, Eric Zemmour avait notamment affirmé, au sujet des mineurs isolés : « Ils n’ont rien à faire ici, ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c’est tout ce qu’ils sont, il faut les renvoyer et il ne faut même pas qu’ils viennent. »
« C’est une invasion permanente », « c’est un problème de politique d’immigration », avait-il ensuite renchéri dans cette émission dont il était chroniqueur. La liberté d’expression n’a vraiment pas de limite pour le candidat à l’élection présidentielle.