Le réseau leader de l’apprentissage de la conduite tire la sonnette d’alarme : Il manque actuellement 12 000 postes d’enseignants de la conduite, toutes écoles confondues. L’ECF, qui forme par ailleurs 1/3 des enseignants, cherche à recruter pour son réseau pas moins de 1 500 formateurs ! À l’occasion de la Semaine des services de l’automobile et de la mobilité, l’ECF lance l’alerte.
D’après une étude réalisée par l’un des principaux syndicats professionnels (UNIDEC) en avril 2021, auprès de 600 entreprises représentatives, celles-ci déclarent un besoin de 1 à 2 formateurs. Extrapolé à l’ensemble de la profession, ce sont donc bien 12 000 postes qui restent à pourvoir. Parmi les plus concernés dans la profession, l’ECF se mobilise pour informer jeunes et moins jeunes sur les besoins d’embauche dans le secteur de l’enseignement de la conduite.
Les écoles de conduite recrutent et veulent le faire savoir
À ce jour, la profession recense 28 000 enseignants, mais seulement 25 000 enseignants actifs travaillant au sein d’une école de conduite de proximité, dont une très grande majorité possède le statut de salarié (contre seulement 1 500 à 1 800 indépendants, auto-entrepreneurs ou sous le statut de micro-entreprise œuvrant pour les plateformes numériques)
L’ECF confirme les résultats de l’étude de l’UNIDEC et constate dans son propre réseau une pénurie qui impacte directement les élèves, qui subissent des délais plus longs dans la prise en charge de leur formation.
Pour l’ECF, réseau leader de l’enseignement, les besoins s’établissent à ce jour à
1 500 enseignants, répartis dans tous les domaines :
– 600 formateurs au permis B
– 100 formateurs au permis A (deux-roues)
– 800 formateurs au permis poids lourds
La pénurie de formateurs dans la filière professionnelle entraîne par effet domino des difficultés de recrutement pour l’ensemble de la filière transport qui estime elle-
même ses besoins de conducteurs pour les cinq prochaines années à plus de 35 000 postes. Avec 1 928 000 candidats au permis de conduire toutes catégories confondues en 2019 (derniers chiffres publiés par le ministère de l’Intérieur), nombre en constante augmentation, le rôle des écoles de conduite et des centres de formation est central pour satisfaire les besoins.
L’ECF en est un témoin clé car elle ne forme pas moins d’1/3 des formateurs au Titre professionnel d’enseignant de la conduite et de la sécurité routière (permis B, permis A et permis lourds). Le métier d’enseignant de la conduite et de la sécurité routière est un métier de passion qui gagne à être connu. Au-delà des formations pratique et théorique, ce sont des valeurs et un comportement que l’enseignant transmet à ses élèves : respect des autres usagers de la route, prudence, sécurité. Il les forme à devenir des conducteurs avertis et responsables.
Accessible à tous les profils, pour les jeunes et moins jeunes en reconversion professionnelle, il connaît un taux de féminisation qui atteint aujourd’hui 55 %. Les formations sont ouvertes dès 20 ans, sans condition de diplôme, gratuites et le plus souvent rémunérées.
Pour en savoir plus
Toutes les informations sur les formations au Titre professionnel enseignant de la conduite et de la sécurité routière (ex BEPECASER) sont accessibles sur
www.devenirmoniteurautoecole.fr Les postes à pourvoir à l’ECF sont disponibles sur https://www.ecf.asso.fr/Groupe- ECF/Offres-d-emploi