Suite à l’offensive de Vladimir Poutine, le député européen Raphaël Glucksmann attendait une réaction forte de l’Union européenne et proposait, mardi 22 février, sur son compte twitter, des mesures fortes pour stopper l’escalade en Ukraine.
« Le discours de Poutine d’hier soir le confirme définitivement : le problème à ses yeux n’est pas l’adhésion ou non de l’Ukraine à l’OTAN, c’est l’existence même de l’Ukraine comme nation souveraine et libre. Alors maintenant, que peut-on faire face à Poutine ? Personne n’entrera en guerre contre la Russie. Mais le choix n’est pas entre faire la guerre et ne rien faire et l’Union européenne a les moyens d’infliger un coût sévère au régime poutinien. Si elle ne se contente pas de demi-mesures », indiquait Raphaël Glucksmann, député européen (Place publique) dans un tweet posté le 22 février en fin de matinée, juste avant l’annonce des premières mesures prises par les Ministres européens qui se sont réunis mardi.
Une série de quatre mesures
Dans ce tweet il proposait une série de mesures fortes, comme : « acter la fin du gazoduc Nordtream 2», « s’attaquer aux piliers du régime Poutine que sont les oligarques », « étendre la liste des sanctions européennes à l’ensemble des dirigeants russes », « fournir à l’Ukraine des moyens de se défendre ».
« Ceci n’est en rien une liste exhaustive, mais prendre ces mesures donnerait plus de poids à nos mots. Et à nos efforts diplomatiques aussi. Parler d’accord, mais en position de force plutôt que de faiblesse et en ayant prouvé que nous avons, nous aussi, une capacité de nuisance », concluait-il.
L’Allemagne à d’ores et déjà annoncé le gel du gazoduc Nordstream 2 et les ministres européens ont ciblé l’ensemble des élus de la Douma, le gouvernement russe, en les interdisant de visa dans l’Union européenne et en gelant leurs avoirs. Les européens, comme les britanniques et les américains souhaitent toutefois des mesures graduelles pour favoriser la diplomatie.