En réponse aux nouvelles sanctions prises par les Occidentaux, Vladimir Poutine répond par la mise en alerte des forces de dissuasion russes qui disposent d’un arsenal de missiles nucléaires dernier cri. L’état de santé mentale du président russe est de plus en plus inquiétant.
Ursula Von der Leyen a annoncé dans la soirée du 26 février de nouvelles sanctions contre la Russie dont l’exclusion de certaines banques russes du réseau interbancaire SWIFT.
La réponse de Vladimir Poutine n’a pas tardé. À l’exclusion des réseaux interbancaires SWIFT qui était qualifié par Bruno Lemaire « d’armes nucléaires économiques », il répond en brandissant l’arme nucléaire tout court.
« Cher collègues, comme vous pouvez le constater, non seulement les pays occidentaux prennent des mesures inamicales contre notre pays dans le domaine économique, je veux parler des sanctions illégales que tout le monde connait très bien, mais aussi les hauts responsables des principaux pays de l’OTAN se permettent de faire des déclarations agressives à l’égard de notre pays. Par conséquent, j’ordonne au ministre de la Défense et au chef d’état-major de mettre les forces de dissuasion de l’armée russe en régime spécial d’alerte au combat », a-t-il ordonné à des militaires qui n’en menaient pas large à la télévision russe.
Les missiles russes
Cette force de dissuasion russe comprend notamment les missiles « RS-28 Sarmat » ou SATAN 2, car ils remplacent les missiles RS-36 qui étaient surnommés SATAN. Ce sont des missiles furtifs qui ont une capacité d’action de 10 000 km et qui sont capables de raser « le Texas ou un pays de la taille de la France » d’après la télévision russe.
Les Russes disposent également de plusieurs types de missiles hypersoniques, comme le missile aérobalistique Kinjal, mis en œuvre par le chasseur MIG-31K ou le missile Avangard qui est capable d’emporter une charge nucléaire équivalente à 130 fois celle de la bombe d’Hiroshima. Il ressemble à un missile classique de 27 mètres, mais dans sa coiffe se trouve Planeur, un drone de 5 mètres qui peut voler jusqu’à 27000 km/h et qui est capable de changer de direction.
En plus des missiles Avangard et Kinjal la Russie dispose également du missile hypersonique Zircon qui est capable de voler à Mach 9.
Le 24 décembre dernier, la Russie s’était d’ailleurs félicitée du tir d’une salve de missiles Zircon, juste après avoir posé un ultimatum à l’OTAN en demandant « le non-élargissement de l’OTAN, le renoncement d’installer des systèmes offensifs et le retour à la situation de 1997, quand a été signé le pacte fondateur Russie-Otan ».
« Il s’agit d’un grand évènement dans la vie du pays et d’une étape importante dans le renforcement de la sécurité de la Russie et de ses capacités de défense », avait déclaré Vladimir Poutine à la suite de ces essais.
« Les tests étatiques du missile de croisière hypersonique Zircon sont presque terminés. Les livraisons des engins de série commenceront l’année prochaine » , avait déclaré le ministre russe de la Défense, le 21 décembre.
Nous sommes en début d’année et la Russie a pris un avantage déterminant sur les États-Unis qui éprouvent des difficultés à mettre au point leurs missiles hypersoniques qui ne sont pas encore opérationnels. Des membres de l’état-major américains s’étaient inquiétés de cet avantage russe qui leur permet de couler n’importe quel porte-avion ou de déjouer les boucliers de défense européens ou américains.
L’état de santé mentale inquiétant de Vladimir Poutine
Depuis la fin de l’année, Vladimir Poutine montre les muscles et tout ce qu’il a annoncé récemment, il l’a appliqué. Un brin flippant, d’autant que son état de santé mental qui inquiétait déjà Angela Merkel en 2014, semble s’être détérioré depuis qu’il s’est isolé pendant la crise de Covid. Après son entretien avec Emmanuel Macron, il avait déclaré : « le président français m’a torturé pendant 5 heures ». « Les États-Unis travaillent sur des missiles de 5200 km, il faudrait moins de 35 minutes pour atteindre des villes russes et 4 à 5 minutes pour les missiles hypersoniques. Donc je suis sûre qu’ils espèrent réaliser leurs plans, comme ils l’ont fait lorsqu’ils ont élargi l’OTAN », avait annoncé Vladimir Poutine lors de son discours au peuple russe du 21 février dernier. Emmanuel Marcon avait qualifié ce discours de paranoïaque. Lors de cette allocution télévisuelle, il avait fait de nombreuses déclarations qui pouvaient laisser craindre une telle pathologie. « Ce que nous voyons c’est que le gouvernement ukrainien au pouvoir à Kiev ne veut pas de résolution pacifique, ils veulent faire dans le Donbass une sorte de Blitzkrieg », avait-il déclaré.
De quoi avoir froid dans le dos, d’autant que 95% des 5977 ogives nucléaires dont dispose la Russie seraient désormais opérationnelles.