Lors du meeting de Jean-Luc Mélenchon, qui a eu lieu le 6 mars à Lyon, nous avons échangé avec Anna Agheb-Porterie, 24 ans, candidate de la Primaire Populaire qui soutient désormais la candidature de l’insoumis.
Pourquoi vous êtes-vous présentée à la Primaire Populaire ?
Je me suis présenté à la primaire populaire parce que je pensais que c’était vraiment important d’avoir des personnes qui ne sont pas des professionnels de la politique, des citoyens lambdas, qui puissent apporter une voix du peuple, des luttes locales. Ça a été un peu compliqué, parce qu’on s’est retrouvé face à la pression des partis, face à un manque de visibilité des médias et aussi à une stratégie qui au final mettait plus en avant les personnalités que les programmes. Au final on se rend compte que l’Avenir en commun (le programme de Jean-Luc Mélenchon, NDLR) s’inspire largement du socle commun (le prorgamme de la Primaire Populaire NDLR). Pour moi, c’était donc logique de soutenir le programme de Jean Luc Mélenchon, qui a été co-construit avec des Insoumis.
Jean-Luc Mélenchon a-t-il des chances de remporter l’élection présidentielle selon vous ?
Je crois à la victoire de Jean-Luc Mélenchon, mais je ne crois plus en la victoire de l’union. Ce que j’ai trouvé vraiment intéressant avec le parlement de l’union populaire, c’est que plutôt que de rassembler les partis, il rassemble les luttes locales, la gauche d’action, la gauche de terrain et je pense qu’aujourd’hui, il n’y a que cela qui puisse nous permettre de gagner. En faisant la promotion des idées à la base.
Est-ce que vous pensez que les autres candidats de gauche pourraient finir par se rallier à un seul candidat ?
Ce serait le meilleur scénario, plutôt que de se mettre des bâtons dans les roues. On veut voire gagner des propositions qui changent nos vies pour les années à venir, donc ça serait très important qu’ils franchissent le pas, qu’ils rejoignent celui qui à la meilleure dynamique. Un peu comme ce que disait Ségolène Royale. Maintenant, il ne faut plus trop attendre grand-chose, mais on espère toujours, il faut toujours garder l’espoir.