Dimanche soir, les autorités ukrainiennes ont confirmé de nouveaux incendies vers la centrale nucléaire de Tchernobyl. L’Ukraine demande la démilitarisation de cette zone au plus vite.
Hier soir, les autorités ukrainiennes ont vécu une seconde frayeur avec la naissance de feux importants autour de Tchernobyl (Ukraine). Mais pour, la Première ministre adjointe ukrainienne, Iryna Vereshchuk, le danger reste présent. « Des feux importants ont commencé dans la zone d’exclusion, qui peuvent avoir de très sérieuses conséquences. »
Kiev se sent impuissant. Une partie de Tchernobyl n’est plus sous contrôle ukrainien. Iryna Vereshchuk demande au Conseil de sécurité de l’ONU des « mesures immédiates pour démilitariser la zone d’exclusion de Tchernobyl ».
L’Agence internationale de l’énergie atomique se veut rassurante
Le même jour, l’AIEA a transmis que la sécurité dans les centrales nucléaires ukrainiennes n’a pas changé. Pour l’agence, les incendies ne posent pas de problèmes radioactifs.
Cependant, un autre sujet inquiète l’AIEA : le manque de rotation du personnel de la centrale. Depuis le 20 mars, aucun changement d’homme n’a été effectué. D’après les autorités ukrainiennes, Slavoutitch (ville où réside le personnel) est désormais sous contrôle, et donc sous direction russe.
