Après avoir appris la décision de Paris 2024 et de la FIBA, de ne pas retenir l’Arena Paris SUD 6 qui devait accueillir les phases préliminaires des épreuves de Basket, l’OL Groupe a proposé la candidature de la LDLC Arena qui devrait être livrée fin 2023.
Initialement, les phases de poule du tournoi de basket olympique devaient se jouer dans la halle 6 du parc des expositions de la Porte de Versailles, où se déroule d’ordinaire le salon de l’agriculture. Cela avait suscité de vives réactions des joueurs de l’équipe de France, à commencer par Evan Fournier, le joueur des New York Knicks, qui avait été rejoint par plusieurs coéquipiers comme Nicolas Batum, le joueur des Los Angeles Clippers ou Vincent Poirier du Réal Madrid.
« Comment peut-on accepter de voir le basket, le sport CO le plus populaire aux JO, être envoyé dans le parc expo ? Plafond trop bas, salle pas adaptée. On ne peut pas laisser passer ça », avait par exemple posté Evan Fournier, le 16 mars, sur son compte Twitter.
Face au mécontentement des joueurs, le comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 a fait machine arrière et a publié un communiqué le jeudi 24 mars. « Paris 2024 et la FIBA ont pris la décision commune aujourd’hui de ne pas retenir l’Arena Paris Sud 6 (Hall 6 de la Porte de Versailles) pour organiser la phase préliminaire des compétitions de basketball masculin et féminin des Jeux olympiques de Paris 2024, et ont convenu de travailler dès à présent, en concertation, à l’identification d’un nouveau site », peut-on lire dans ce communiqué.
L’OL Groupe a saisi la balle au bond et a proposé la candidature de la LDLC Arena, la salle multifonction qui devrait accueillir des concerts et des matchs d’Europa League de l’ASVEL, et qui sera située sur le site OL Vallée, non loin du Groupama Stadium.
« Après avoir appris la décision de Paris 2024 et de la FIBA de ne pas retenir l’Arena Paris Sud 6 pour accueillir les phases préliminaires de basket des Jeux olympiques d’été, OL Groupe propose la candidature du site de la LDLC Arena dans la métropole de Lyon », a indiqué l’OL dans un communiqué publié le 25 mars.
Une salle dernière génération
Les travaux de la LDLC Arena ont commencé depuis un mois et elle devrait être opérationnelle fin 2023.
En configuration basket, cette salle pourra accueillir 12 000 spectateurs. OL Groupe indique qu’elle « bénéficiera de l’ensemble des innovations de dernière génération permettant d’accueillir une compétition dans les meilleures conditions pour les athlètes, comme pour le public ».
« Dans le cadre du projet de développement de la future Arena au sein d’OL Vallée, OL Groupe et le Groupe LDLC sont heureux d’annoncer un accord sur le naming de la future salle évènementielle d’OL Groupe à Décines. Il sera effectif à partir du démarrage de la construction et pour une durée de 8 ans à compter de la mise en exploitation de la salle de spectacle multifonction », annonçait l’OL dans un communiqué publié le 6 décembre dernier. Le Groupe LDLC de Laurent de la Clergerie avait déjà des liens avec l’OL, notamment dans le e-sport puisque l’Olympique Lyonnais sponsorise la Team LDLC OL.
C’est tout naturellement que Laurent de La Clergerie a apporté son soutien à la candidature de la LDLC Arena pour les JO de 2024, indiquant malicieusement le 26 mars, qu’il votait pour, sur son compte Linkedin.
Le Groupama Stadium accueillera déjà une partie des tournois de football et la candidature de la LDLC Arena semble une évidence, même si la nouvelle Arena de la Porte de la Chapelle, à Paris, qui sera livrée en septembre 2023 et la CO’Met d’Orléans qui ont également proposé leurs candidatures lui font de la concurrence.
D’autant qu’Evan Fournier, qui est une voix qui compte, a d’ores et déjà critiqué le comité d’organisation de Paris 2024 sur son intention d’organiser des épreuves de handball à Lille. « Sérieusement je suis handballeur, on me dit que je vais vivre les Jeux olympiques de 2024 à Lille. “JE PETTE UN PLOMB”. C’est une honte », a indiqué le joueur des Kniks sur son compte Twitter le 18 mars. Autant dire que rien n’est joué d’avance, même si les Lyonnais pourront compter sur le soutien de Tony Parker, le président de l’ASVEL, qui est également une personnalité influente dans le monde du basket.