Le second appel à manifestation d’intérêt « Démonstrateurs de la Ville durable » a recueilli 30 projets. Entre toutes ces propositions, c’est « la logistique en quartier dense apaisé » qui a retenu l’attention. Un projet porté par la métropole de Lyon et la Société d’Équipement et d’aménagement du Rhône et de Lyon (SERL).
Dans un communiqué, la métropole de Lyon l’annonce fièrement : « Le projet “la logistique en quartier dense apaisé” est sélectionné pour son caractère novateur. » Les collectivités de la métropole de Lyon et de Villeurbanne vont allier leurs forces pour obtenir une « ville durable » d’ici à 2030.
Ce projet sera développé sur la ZAC Gratte-Ciel. Béatrice Vessiller, vice-présidente de la métropole de Lyon à l’urbanisme et au cadre de vie, explique concrètement le résultat souhaité. « À terme, les déplacements seront profondément modifiés, comme sur plusieurs autres lieux métropolitains. Voies lyonnaises, nouvelles lignes de tramways… autant d’équipements qui permettront de changer les habitudes collectives et qui impacteront de manière positive le cadre de vie. »
Les différentes étapes
Les ambitions de « la logistique en quartier dense apaisé » s’étendent jusqu’en 2030. Pendant cette période, l’objectif est de mettre en place petit à petit une valorisation du cadre de vie. D’ici à 2024, ils souhaitent « créer un modèle d’organisation de chantier sobre et performant en centre urbain, sur les volets de la logistique et de la gestion des déchets ».
En 2027, la métropole de Lyon et Villeurbanne veulent « développer un nouveau modèle d’approvisionnement des centres urbains denses », et « démontrer qu’il est possible d’offrir un cadre de vie qualitatif en centre urbain dense ».
Pour 2030, l’objectif principal est de faire participer les Lyonnais en mettant en place « un levier d’inclusion par l’emploi et associer les habitants pour co-construire de nouveaux usages de consommation. » Une étape importante pour le Groupe SERL : « Le quartier Gratte-Ciel et le partenariat d’acteurs constituent une opportunité idéale pour expérimenter de nouvelles pratiques vertueuses, qui pourront ensuite inspirer de nombreux quartiers de centres-villes qui rencontrent les mêmes problématiques », déclare Vincent Malfère.