De confession juive, les violences qui ont précédé la mort de Jeremie Cohen, n’ont pas de « motifs discriminatoires » à ce stade de l’enquête selon le procureur de Bobigny, Eric Mathais.
Mardi, le procureur de Bobigny, Eric Mathais, a déclaré que les violences qui ont précédé la mort du jeune homme de 31 ans n’avaient pas de « motifs discriminatoires » à ce stade de l’enquête. Les violences qui ont précédé la mort du jeune homme de 31 ans n’avaient pas de « motifs discriminatoires » à ce stade de l’enquête déclare, mardi, le procureur de Bobigny.
« On a tous été bouleversés par les scènes qui ont été rendues publiques et je veux dire ma solidarité et mon soutien à la famille de Jeremie Cohen. » En déplacement à Spézet, dans le Finistère, Emmanuel Macron a demandé mardi 5 avril que toute la lumière soit faite sur la mort de Jeremie Cohen, jeune homme de confession juive percuté à la mi-février par un tramway à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, à la suite de violences.
« La justice doit passer, la clarté complète doit être faite », a poursuivi le président candidat, soulignant qu’« une instruction a été ouverte » et que « la justice mène de manière indépendante son travail ». Il a souhaité « que l’investigation soit la plus rapide possible pour apporter des réponses » à la famille du jeune homme de 31 ans.
Mardi, le procureur de Bobigny, Eric Mathais, a déclaré que les violences qui ont précédé la mort du jeune homme de 31 ans n’avaient pas de « motifs discriminatoires » à ce stade de l’enquête
Pas de mobile antisémite établi « à ce jour »
« La famille Cohen ne vient pas crier à l’antisémitisme », avait déclaré lundi soir sur BFM-TV, Franck Serfati, avocat de la famille. « Ce serait dénaturer les faits et préjuger. Mais il ne faut pas exclure à l’heure qu’il est l’élément aggravant d’antisémitisme. »
Si certains candidats à l’élection présidentielle évoquaient lundi un possible lien antisémite « aucun élément ne permet à ce jour d’établir avec certitude que la victime était porteuse de manière apparente ou non d’une kippa au moment de la scène de violence », a déclaré mardi le procureur de Bobigny, Eric Mathais, lors d’une conférence de presse.