Après avoir entendu un ancien cadre de la SNCF, Guillaume Pepy l’ancien PDG de la société est attendu à la barre aujourd’hui pour cette quatrième journée d’audience.
L’enjeu de cette journée est de déterminer la responsabilité de l’entreprise dans ce drame. L’audition en tant que témoin de Guillaume Pepy qui était président de la SNCF à l’époque est très attendue. Au lentement de la catastrophe, il avait affirmé publiquement que la responsabilité de la SNCF était engagée et qu’il s’agissait d’un défaut de maintenance. Va-t-il aujourd’hui réitérer ses paroles alors que ses avocats affirment qu’il s’agissait d’un problème technique et que cet accident était imprévisible ?
L’accident ferroviaire de Brétigny-sur-Orge est un déraillement survenu le 12 juillet 2013 en gare de Brétigny, sur le territoire de la commune de Brétigny-sur-Orge (Essonne), à 31 km au sud de Paris. À la suite de la défaillance d’une éclisse (pièce métallique servant à raccorder entre eux deux rails consécutifs), plusieurs voitures d’un train de voyageurs Intercités reliant Paris-Austerlitz à Limoges-Bénédictins ont déraillé, entraînant la mort de sept personnes.
La SNCF a été mise en examen pour homicide involontaire, mais en tant que personne morale, elle n’encourt qu’une forte amende. Dans cette affaire, sa réputation et la confiance des usagers sont en jeu.
L’accident avait fait 7 morts et 70 blessés, dont 9 graves. Le procès doit se poursuivre jusqu’au 17 juin.