Après avoir réalisé un score inférieur à 5 % au premier tour de la Présidentielle, l’ex-candidate LR avait lancé un appel aux dons. Elle a refusé un virement de 2 000 euros de la part de Nicolas Sarkozy.
« Les résultats ne nous permettent pas d’être remboursés par l’État. La situation est critique et il nous manque 7 millions d’euros dont 5 millions que j’ai empruntés à titre personnel. Je lance un appel aux dons », affirmait Valérie Pécresse dans un tweet, publié le 11 avril, ajoutant qu’il en allait de « la survie de la droite républicaine ». Elle a toutefois décidé de refuser un virement de 2 000 euros émanant de la part de l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, et elle entend le faire savoir.
Le 18 avril, le Figaro révélait qu’elle avait déjà récolté plus d’un million d’euros, mais le compte n’y est toujours pas. « Je vous remercie pour vos dons même si nous sommes encore loin de l’objectif », confirmait-elle dans un nouveau tweet publié le 25 avril.
Ce jeudi 5 mai, le Figaro confirme également une information de Politico, selon laquelle le don de Nicolas Sarkozy a été rapidement retourné à son expéditeur qui avait appelé à voter en faveur d’Emmanuel Macron pendant l’entre-deux-tours. Nicolas Sarkozy s’était montré très dur envers la candidate des Républicains, la qualifiant d’“inexistante”, de “Valérie n’a rien compris”, affirmant qu’“elle serait bien inspirée de (le) citer”…
Ce refus est une nouvelle preuve que les relations entre Valérie Pécresse et l’ancien chef de l’État se sont détériorées durant cette campagne.
Rappelons que Valérie Pécresse avait transmis à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) une déclaration de patrimoine et d’intérêt s’élevant à 9,7 millions d’euros avant le premier tour de l’élection, ce qui la plaçait largement en tête du classement des candidats les plus fortunés, loin devant Éric Zemmour, qui arrivait en deuxième position avec 4,2 millions.