Les motards protestent contre la mise en place du contrôle technique obligatoire pour les deux-roues. Sont concernés les motos et les scooters.
La nouvelle mesure qui doit entrer en vigueur en octobre prochain ne plaît pas aux motards et ils le le font savoir. Le Conseil d’État a, quant à lui, fait savoir par un communiqué de presse, daté du 17 mai 2022, qu’il décidait de suspendre le calendrier décidé par le Gouvernement. C’est la version initiale du décret du 9 août 2022 qui reporte au 1er janvier 2023 la mise en œuvre du contrôle technique qui est contestée par le Conseil d’État. Le juge estime, que compte tenu du délai nécessaire pour la mise en œuvre matérielle du contrôle technique, un report d’entrée en vigueur, pour les véhicules les plus anciens, au-delà du 1er octobre 2022, n’est pas justifié.
Plusieurs associations ont saisi le Conseil d’État pour contester le calendrier d’entrée en vigueur du contrôle technique des deux-roues motorisés que le Gouvernement a fixé au 1er janvier 2023. Elles estiment que cette date est trop tardive. Le juge des référés observe que ce contrôle est imposé par le droit européen depuis le 1er janvier 2022 et que le Gouvernement « n’a ni renoncé à tout contrôle technique, contrairement à ce qu’il avait annoncé, ni mis en œuvre de mesures de sécurité alternative qui pourraient, en vertu du droit européen, justifier d’y déroger, puisqu’il s’est borné à annoncer le projet de telles mesures, d’effet d’ailleurs plus ou moins direct ».
Sacha Houlié, député de la 2e circonscription de la Vienne, qui suit le dossier depuis le début, est également dans l’attente de la nomination du prochain ministre des Transports pour « lui passer un coup de fil » afin que le décret d’abrogation paraisse au plus vite, indique la Fédération française des Motards en Colères des Yvelines (FFMC78) sur son site Internet.