Connue pour ses silhouettes de femmes brunes, sexy et poétiques, réalisées au pochoir sur les murs de la capitale notamment, la street-artiste Miss Tic est morte, dimanche 22 mai, à Paris, apprend-on sur son compte Instagram.
Accessibles à tous, ses pochoirs étaient à la fois drôles et canailles, tragiques et romantiques, tendres et violents, pudiques et érotiques. Elle tatouait nos villes et nos cœurs par la portée de ses mots et par la beauté de ses dessins.
Rima Abdul-Marak, la nouvelle ministre de la Culture a réagi sur Tweeter. « Nous perdons une grande artiste. Ses pochoirs devenus iconiques, résolument féministes, continueront longtemps à poétiser nos rues », a-t-elle indiqué dans un tweet publié le 22 mai.
Mme Abdul Malak a été plus disserte dans un communiqué de presse. « La rue était sa galerie, le marcheur son visiteur, nos murs sa toile, ses dessins des murmures qui captaient un instant notre attention, presque notre oreille. Elle prêtait à rire et donnait à penser, comme elle l’avait écrit dans un de ses livres qu’illustre l’un de ses pochoirs : J’enfile l’art mur pour bombarder des mots cœurs », a déclaré la ministre de la Culture dans ce communiqué.
« Nous perdons une immense artiste, une femme touchante et profonde ; ses pochoirs devenus iconiques continueront longtemps à poétiser nos rues« , a conclu Rima Abdul-Marak
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