Les conséquences de l’inflation se font ressentir désormais dans les assiettes des enfants. Les municipalités se démènent pour composer et éviter d’alourdir le budget cantine des parents.
Le conflit en Ukraine ne cesse de faire grimper les prix depuis trois mois, à tel point que certaines cantines scolaires ont dû revoir leurs prix à la hausse.
Certaines communes doivent repenser les menus pour rogner au maximum sur les coûts. Une situation qui tourne au casse-tête pour de nombreuses cantines scolaires qui doivent supprimer tantôt l’entrée, tantôt le formage, voire amaigrir les portions de certains plats. Les prestataires rencontrent aussi des difficultés pour s’approvisionner avec certains produits et doivent changer les recettes, en réduisant par exemple l’huile dans les vinaigrettes et les cuissons. Des solutions à court terme, mais les mairies alertent, car les familles pourront bientôt payer la cantine plus cher.
Dans certaines communes, les tarifs ont déjà augmenté de 10 % depuis deux mois, alors qu’une nouvelle augmentation pointe son nez dès la rentrée scolaire prochaine. Selon un reportage diffusé par France 2, les hausses pourraient se poursuivre à cause de la hausse des denrées agricoles et de l’énergie. Selon l’Association des maires de France, toutes les communes sont confrontées à des demandes d’augmentation du prix des repas entre 5 et 10 % par les fournisseurs, selon les chiffres indiqués mardi sur franceinfo par Philippe Laurent, vice-président de l’AMF et maire UDI de Sceaux (Hauts-de-Seine).
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