Les pays du G7 se sont engagés vendredi 27 mai 2022 à décarboner le secteur de l’énergie d’ici à 2035. Pour cela, ils entendent mettre fin aux subventions pour les énergies fossiles, ainsi qu’au financement de tout projet actuel utilisant l’énergie fossile.
« Nous nous engageons à décarboner la majeure partie du secteur de l’électricité d’ici à 2035 », ont déclaré dans un communiqué commun, les ministres du Climat et de l’Énergie des pays membres du G7. Celui-ci fait suite à une réunion qui a eu lieu le 27 mai à Berlin.
Pour y parvenir, ils se sont engagés à « soutenir l’accélération de l’élimination mondiale du charbon » et à « développer rapidement les technologies et les politiques nécessaires à la transition vers une énergie propre ».
Cette réunion a permis aux sept puissances industrielles qui sont membres du G7 (États-Unis, Japon, Canada, France, Italie, Royaume-Uni, Allemagne) d’unir leurs efforts pour mettre un terme aux énergies fossiles. Il s’agit d’une première.
Mettre un terme aux subventions pour les projets d’énergies fossiles
Les ministres se sont également engagés à mettre fin au financement à l’étranger des projets de combustibles fossiles sans technologie de capture du carbone d’ici « la fin de 2022 ».
« Les pays du G7 cesseront de financer le développement des combustibles fossiles à l’étranger », a titré le Guardian dans un tweet publié le 30 mai.
Une information qui avait déjà été annoncée par l’AFP, le 27 mai dernier. « Le G7 s’engage à mettre fin au financement public des projets de combustibles fossiles à l’étranger d’ici la fin de 2022 », indiquait l’Agence France Presse.
Lors de la COP 26, qui a eu lieu à Glasgow en novembre dernier, vingt pays, dont certains pays du G7, avaient signé une déclaration allant dans ce sens.
Le Japon qui est le premier financeur mondial des énergies fossiles a fini par se rallier aux autres pays, ce qui a permis ce communiqué commun.
Dans ce communiqué, les pays du G7 ont également rappelé leur objectif d’éliminer toutes les subventions directes aux énergies fossiles « d’ici à 2025 ».