Le 24 mai 2022, Olivier Dussopt, le nouveau ministre du Travail français, a annoncé une prolongation jusqu’à fin 2022 des aides à l’embauche de jeunes en alternance. Il s’est fixé comme objectif d’atteindre le chiffre d’un million d’apprentis par an.
Depuis son premier mandat, l’apprentissage est l’une des grandes priorités d’Emmanuel Macron. Mis en place pendant la crise sanitaire, en novembre 2020, par le ministère du Travail dans le cadre du plan “France relance”, le dispositif « 1 jeune, 1 solution » a été une franche réussite. Cette plateforme propose de mettre en relation les jeunes de moins de 26 ans recherchant un emploi, une formation ou une mission, avec des entreprises et présente les aides à destination des entreprises en vue de faciliter la signature de contrats d’apprentissage (5.000 euros pour l’embauche d’un apprenti mineur, 8.000 euros pour la signature d’un apprenti majeur).
À la base ces aides devaient prendre fin le 30 juin. Le 24 mai, Olivier Dussopt, le nouveau ministre du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion, a annoncé au micro de RTL qu’elles seraient prolongées « au moins jusqu’à la fin de l’année ».
« Nous avons réussi un grand pari »
« Nous avons réussi un grand pari avec l’apprentissage. Il y a quatre ans, nous étions à 300 000 apprentis par an ; nous sommes à 700 000, l’objectif c’est 1 million. Pour atteindre cet objectif, il faut prolonger les aides à l’apprentissage », a-t-il indiqué.
Pour la suite ? « Cela dépendra essentiellement de la loi de finances 2023 », a ajouté prudemment le ministre.
En 2021, 718.000 contrats d’apprentissage ont été signés, soit une hausse de 37 % par rapport à l’année précédente. Le nouveau ministre du Travail, ne souhaite pas interrompre cette belle dynamique.