L’extension du métro B a bien avancé. D’ici quelques temps les hôpitaux Sud de Lyon ne seront plus qu’à un quart d’heure de la Part-Dieu, et 3000 nouveaux habitants viendront peupler le Vallon de Saint-Genis-Laval.
Le métro B va faire son arrivée dans la commune de Saint-Genis-Laval, à deux pas des hôpitaux Lyon Sud, entre Oullins et Pierre-Bénite. Le Vallon de Saint-Genis-Laval ne sera donc plus qu’à 15 petites minutes de la Part-Dieu, et à 17 minutes de Charpennes.
La commune rurale de Saint-Genis-Laval accueillera le nouveau terminus de la ligne B d’ici la fin de la décennie. Si la ZAC a été lancée en 2019, le chantier a bien avancé et est aujourd’hui dans sa phase opérationnelle. Il s’agit de l’un des plus gros chantiers de la métropole de Lyon, coorganisé avec le Sytral, les Hospices civils de Lyon et la ville de Saint-Genis-Laval. Au total, ce sont 84 millions d’euros qui sont investis, dont 34 millions pour la Métropole et 8,4 millions pour la ville de Saint-Genis-Laval. En plus de l’allongement de la ligne de métro, 1300 logements seront construits d’ici 2040, parmi lesquels 60 % seront abordables et répartis à moitié entre social et bail réel solidaire et 40 % en libre. Une résidence étudiante sera également bâtie.
« À Saint-Genis-Laval, ce sera le métro et les vaches »
Les travaux entamés prévoient de conserver une partie de « l’existant », selon l’architecte en chef, en démolissant le moins d’habitations possible, en préservant une partie boisée avec 700 arbres plantés. Sur les 55 hectares du projet, seuls 18 seront bâtis.
En plus des 10 000 personnes qui transitent tous les jours sur le site de l’hôpital, cette réhabilitation du territoire devrait amener 3 000 nouveaux habitants, sans compter les salariés qui se déplacent pour venir travailler. « On ne veut pas devenir un parking, on sera attentif aux modes d’arrivée du métro », prévient la maire de Saint-Genis-Laval, Marylène Millet. Une étude de stationnement sur 1,5 kilomètre a été commandée. Aussi les modes de transports « doux », comme le vélo, seront privilégiés, comme l’indique le président à la Métropole, Bruno Bernard.
Le patrimoine naturel devra être protégé. Au centre du Vallon trônera un grand parc central en plus du bois qui permettra de relier la gare aux espaces d’habitations et à l’hôpital. Sur le chantier, un maximum sera recyclé. Les anciennes pierres seront réutilisées, les troncs des arbres défrichés serviront à la création de mobilier urbain. Des passages seront aussi prévus pour les animaux, avec un écuroduc pour permettre le passage des écureuils.