« Oui la métropole de Lyon est une métropole de l’hospitalité, c’est notre cap, mais il faut aller encore plus vite » Renaud Payre (Grand Lyon)

Date:

Lundi 4 juillet, nous avons rencontré Renaud Payre, le vice-président de la métropole de Lyon délégué à l’habitat, au logement social et à la politique de la Ville, ainsi que Lucie Vacher, la vice-présidente déléguée à l’action sociale et éducative, à l’adoption, et à l’accompagnement des familles. Ils ont eu l’amabilité de nous accueillir, et d’accepter d’échanger sur la situation des mineurs en recours dans un contexte très difficile. Les collectifs citoyens manifestaient le jour même et mercredi une quarantaine de « mijeurs » se sont retrouvés à la rue. 

Quelle est la philosophie de la métropole de Lyon en matière daccueil ?

Renaud Payre. L’accueil s’inscrit dans un cadre plus général, qui est notre volonté de réduire drastiquement le mal-logement. Le mal-logement, c’est toute personne qui est susceptible de se retrouver à la rue quasiment du jour au lendemain. On estime qu’il y a 20 000 personnes mal logées dans notre Métropole. C’est un chantier d’une très grande envergure. Parmi ces mal-logés, il y a des personnes qui sont à la rue, qui sont dans des squats, des personnes qui ont connu des ruptures biographiques, des trajectoires de vies accidentées et il y a des personnes qui ont connu la migration et l’exil. 

Un des points de départ a été la question du squat Maurice Scève, qui était ce grand squat qui abritait 400 personnes et qui avait été très présent dans la campagne des municipales et des métropolitaines. Le précédent exécutif avait marqué une pause durant la période Covid, mais on savait qu’il n’y avait pas d’issue.

Cela a été l’un de nos premiers sujets à traiter. D’emblée notre volonté a été d’accompagner la sortie de Maurice Scève avec une mise à l’abri de l’ensemble des personnes, mais aussi d’essayer d’en profiter pour déployer une politique de l’hospitalité. Elle s’est déployée de deux manières différentes.

On a tout d’abord cherché des fonciers métropolitains sur lesquels on a installé des modulaires et des Tiny houses pour deux types de publics : des mamans isolées avec enfant de moins de trois ans et des jeunes en recours. 

Pourquoi ‘jeunes en recours’ ? Parce qu’on est dans un vide juridique d’une certaine manière. Ces jeunes arrivent sur notre territoire, la Métropole doit évaluer leur minorité ou leur majorité et en l’occurrence ils étaient considérés par la Métropole, comme majeur, mais avaient fait un recours. Pour les accueillir, nous avons ouvert la Station Rokfeiler.

Le 2e volet, c’était de conventionner des lieux occupés, des squats. On s’est dit qu’on pouvait avancer là-dessus, c’était une expérimentation qui est d’ailleurs arrivée à son terme le 4 juillet. 

Lucie Vacher. Au titre de la protection de l’enfance, la Métropole est responsable de l’accueil et de l’accompagnement des mineures non accompagnées et de cette question de l’évaluation de minorité et d’isolement, qui est assez complexe et forte à enjeux. 

Elle est aussi responsable de l’accompagnement des mères isolées avec enfant de moins de trois ans. En plus des problématiques de protection de l’enfance, peuvent s’ajouter des questions d’hebergement ou de logement, d’insertion professionnelle ou d’accès aux droits. Lorsque les personnes ne sont pas en situation régulières, il est important de faire des liens et des passerelles, avec les services de l’État pour les continuités de parcours, lorsque l’enfant des mères isolées arrive à trois ans par exemple. Ça fait partie des discussions qu’on peut avoir avec la Préfecture, pareil pour les mineures non accompagnées. 

En grande majorité on leur propose des contrats jeunes majeurs à 18 ans, donc on a pour l’instant sur la métropole de Lyon, presque 800 mineures non accompagnées, et 1100 jeunes majeurs. On a même plus de jeunes majeures puisqu’il y a eu beaucoup d’arrivées, en 2017, 2018. 

Cette proposition de contrat jeune majeur, c’est une compétence non obligatoire de la Métropole, mais c’est vraiment une politique volontaire et ambitieuse, que l’on a sur le sujet. Quand on les accueille, ils ont 16,17 ans en grande majorité, donc à 18 ans, ils ne sont pas encore en situation stabilisée et souvent ils ont un frein au niveau administratif, pour accéder à des papiers. On leur propose cet accompagnement, jusqu’à leur 21 ans. Là aussi, on est en discussion avec la Préfecture, pour mieux fluidifier ces passages et qu’ils puissent se stabiliser dans le logement, dans la formation, dans l’emploi…

Gérard Collomb sest plaint lors du dernier conseil métropolitain de lexplosion du budget en faveur des mineurs isolés. Vous avez donc fait des efforts conséquents nest-ce pas ? 

Lucie Vacher. Sur la question de l’accueil des jeunes majeurs, on effectue un travail pour avoir un accueil plus qualitatif, parce que pour l’instant, il y a eu peu d’anticipation. L’exécutif, sous David Kimelfeld, s’est saisi du sujet des mineurs non accompagnés, qui étaient reconnus mineurs mais non pris en charge. Il y a eu la mise en place d’un dispositif, d’un appel à projets, l’ouverture de nombreuses places. Mais ces mineurs sont devenus majeurs et pour l’instant, dans notre dispositif actuel, on n’est pas calibré pour accueillir autant de majeurs. Il y en a beaucoup qui sont toujours hébergés à l’hôtel. En termes de coût et de qualité, on a un travail pour faire mieux. 

Après, Gérard Collomb fait de grands raccourcis. Il fait un lien entre la migration et la délinquance. Je co-pilote un groupe de travail avec la Préfecture sur la question des jeunes migrants en errance qui sont en situation de polyaddiction ou en situation de délinquance. Ce n’est pas du fait d’une mauvaise prise en charge de la Métropole. Ce sont souvent des jeunes qui étaient dans cette même situation dans leur pays d’origine, qui sont dans des réseaux de traite des êtres humains, de dépendance… 

Du côté des mineurs non accompagnés, il existe un rapport parlementaire de l’année dernière, qui estime que 10 % sont en situation de délinquance. 

Sinon les jeunes que nous accueillons comme mineurs non accompagnés sont en très grande majorité très volontaires pour s’insérer. On a des retours d’employeurs qui sont très satisfaits. Ils ont un enjeu très important de formation et d’insertion professionnelle pour pouvoir accéder à une régularisation. On n’est vraiment pas dans un profil migrant/délinquant.

Renaud Payre. On a remis les choses à plat en essayant de rattraper notre retard dans nos compétences pour les mamans isolées avec enfant de moins de 3 ans. La Métropole n’était pas au niveau avant notre arrivée et l’ouverture de sites comme les Amazones à Lyon ou La Base à Villeurbanne, marque quand même le retour de la Métropole sur cette compétence qui est une compétence départementale.

On va au-delà de nos compétences sur les contrats jeunes majeurs et sur ces jeunes en recours. Puisque c’est ce qui a donné lieu au dispositif la Station. Vous ne trouverez aucun autre département qui fait ce que nous faisons aujourd’hui. Le seul, exemple dont nous disposons aujourd’hui c’est sur le territoire de la ville de Paris avec un engagement de l’État.

Les propos de Gérard Collomb sont intolérables, parce que, encore une fois, ils agitent la peur. Après le Gérard Collomb qui disait ‘il ne faut pas faire d’appel d’air’, ‘il ne faut surtout pas accueillir’… aujourd’hui, il nous fait le raccourci avec la délinquance.

C’est bien par l’accompagnent que l’on va pouvoir suivre ces jeunes qui ont vécu l’exil, et pour certains le traumatisme qui va avec.

Néanmoins, on est tout à fait conscient du chemin qui nous reste à parcourir. Oui, la métropole de Lyon est une métropole de l’hospitalité, mais cela ne va jamais assez vite au regard des collectifs et de l’urgence parce qu’il y a encore des jeunes et des enfants à la rue et c’est une responsabilité que nous ne nions pas. 

Il faut que l’on puisse répondre le plus possible à ces situations tout en se donnant un cap, en essayant de voir quels moyens on arrive à mettre en œuvre pour que dans 5, 10 ans, il y ait des dispositifs. C’est ça qu’on est en train de mettre en place. 

On a beaucoup avancé sur les deux premières années du mandat avec l’ouverture dès le mois d’octobre/novembre 2020, soit quelques mois après notre arrivée, du site de la Station et ses 52 places, géré par l’association Le Mas. Aujourd’hui, ce sont 160, 180 jeunes en recours qui sont passés par la Station.

Mais on est allé plus loin. On a travaillé avec Lucie Vacher à convaincre l’État d’aller avec nous sur un deuxième site de la Station qui nous rajoutera dans les prochains jours, 40 places. À terme on arrivera à 92 places en tout.

Le jeune qui arrive en recours, il n’y est pas pour une période très longue. Dès lors qu’il a le résultat de son recours et qu’il peut être reconnu mineur, ou pas, eh bien il rentre dans d’autres dispositifs. C’est ça qu’on est en train de mettre en place. En ayant convaincu l’État de nous accompagner dans ce dispositif. C’est tout à fait inédit par rapport à d’autres territoires à l’échelle nationale. 

Lucie Vacher. L’enjeu est grand. Sur Paris, pour l’instant, ce sont 115 places, financées par l’État. On espère inspirer d’autres départements sur le sujet, et qu’il y ait des avancées législatives sur la question des jeunes évalués majeurs en recours de minorité.

Les associations contestent les évaluations réalisées par Forum Réfugié. Quen pensez-vous ? 

Lucie Vacher. Vous retrouvez cette critique du processus, dans chaque département. C’est extrêmement complexe, ce qui est demandé à Forum Réfugié. C’est de pouvoir évaluer en 5 jours la minorité et l’isolement d’une personne. On a déjà commencé à travailler sur ce sujet-là. On a organisé un groupe de travail, on a invité des collectifs, mais certains ont refusé d’y participer, ce qui est dommage, parce que c’était le lieu pour pouvoir échanger et venir améliorer ce processus. 

On avait invité le juge des enfants, le Barreau de Lyon et différents partenaires, en plus du CMAE (Centre de Mise à l’Abri et d’Évaluation de Forum réfugiés-cosi NDLR), comme des associations qui accueillent des jeunes qui sont reconnus mineurs, pour avoir aussi l’évolution, la suite. On a pu faire quelques améliorations et des collectifs nous ont dit qu’ils avaient vu une évolution. 

Il y a une évaluation de l’ensemble du dispositif d’accueil des mineurs non accompagnés qui est réalisée, de l’évaluation qui est faite par Forum réfugié, à l’accueil des mineures non accompagnées et des jeunes majeurs. 

Renaud Payre. Notre position est de ne jamais mettre la tête sous le sable. On sait qu’on peut faire mieux collectivement. Je rappelle que Forum Réfugié, c’est notre opérateur, que c’est la compétence de la Métropole.

Ce travail est extrêmement difficile à mener, on sait qu’on est dans une procédure complexe. On peut l’améliorer, c’est notre démarche. On aurait aimé que l’ensemble des collectifs soient présents, mais on évalue ce travail. On peut faire mieux. Les collectifs restent sur leur faim, parce qu’ils sont face à des jeunes qui ne trouvent pas de solutions et c’est une réalité. Parce que même si on est très volontariste et qu’on n’a pas chômé pendant deux ans, cela ne va pas assez vite au regard de ce qu’il se passe concrètement sur notre territoire. 

Lucie Vacher.  Il n’y a pas au niveau national, une politique sur l’accueil des migrants qui est très constituée. D’une certaine manière, les jeunes n’ont pas d’autres solutions, que d’être reconnus mineurs, pour avoir une insertion sur le territoire national. S’il y avait des solutions possibles pour des jeunes qui ont 18, 19, 20 ans, il n’y aurait pas un enjeu aussi important sur cette question de l’évaluation afin d’être reconnu comme mineur.

Comment va fonctionner la Station 2 ? 

Lucie Vacher.  La Station 2 est fianacée par l’État et la Métropole avec progressivement, une orientation par la Maison de la veille sociale, parce que de fait, l’ensemble des jeunes qui ne seront pas reconnus mineurs après l’évaluation par le CMAE et la décision de la Métropole de Lyon, ne pourront pas tous entrer dans ce dispositif-là. On s’est inspiré de Paris, avec une mise en place de critères de vulnérabilité pour pouvoir prioriser les jeunes les plus en difficultés, dès que des places se libéreront. 

Jai discuté avec une personne dun des collectifs. Selon lui, il faudrait environ 150 places pour pouvoir faire face à la situation. Quen pensez-vous ?

Renaud Payre. Ce sont des chiffres qui changent, certains disent 200, d’autres 250. Quand on était à 52 places, à la Station on nous disait qu’il fallait doubler, on n’est pas très loin de le faire.

Après, attention, ces 92 places, ce ne sont pas des places pérennes, dans le sens où il y a un fort turn-over que l’on a très bien vu sur la Station Rokfeiler. C’est une capacité qui nous permet de prendre en charge beaucoup de jeunes, avant une orientation via la maison de la veille sociale, ce qui sera le rythme de croisière. 

On aura à gérer des lieux Croix-roussiens, notamment dans les premiers jours, comme le Chemineur, mais on sait qu’on a aussi l’ancien squat Chez Gemma, où il y a eu l’incendie et que ce sera ces jeunes-là qui vont être pris en charge, avant la Maison de veille sociale. 

C’est très difficile d’évaluer le nombre de personnes, je crois que les collectifs le reconnaitraient d’eux-mêmes. 

On a ces 92 places, on va voir comment ça tourne. C’est la première collaboration de cette envergure avec l’État. Pour le moment, faisons tourner ces 92 places, avant de voir s’il y a d’autres besoins. 

On va un peu au-delà des 92 places en fait, puisqu’on prend en charge un certain nombre de jeunes du Chemineur à l’hôtel, parce que pour le moment toutes les places ne sont pas disponibles à la Station Milan (Station 2 NDLR). 

Voilà où on en est aujourd’hui. C’est un engagement inédit en France. Ça n’est pas suffisant pour les collectifs et malheureusement, on se trouve en plus dans une situation qui nous échappe, avec l’incendie Chez Gemma. Il y a eu des jeunes qui ont été d’abord mis à l’abri dans un gymnase du premier arrondissement (le Gymnase Duplat NDLR) et qui vont se retrouver dans la semaine à la rue, au moment où on a l’aboutissement de dix mois de travail avec la livraison de la Station 2.

Les associations ont interpelé la Ville, la Préfecture et la Métropole, en expliquant que 20 jeunes de Chez Gemma et 20 jeunes du Chemineur, vont se retrouver à la rue. Quelle est votre réponse ? 

En cœur. On n’en a pas, si ce n’est que nous offrons des places en plus. 

Renaud Payre. Ces jeunes qui viennent de Chez Gemma, viennent d’un site squatté qui appartient aux hospices civils. Trouver des solutions, c’est forcément trouver des solutions partenariales et au cas pas par cas. On a travaillé pendant 10 mois, avec l’État pour les convaincre. On y est arrivé. 

Quand on nous dit qu’il y a des jeunes à la rue, on n’a pas la solution aujourd’hui. On est d’autant plus ennuyé, pour ces jeunes parce qu’on sait très bien qu’avec l’été, cela va être terrible, mais encore une fois on n’a pas la solution, l’État n’en a pas plus, même s’il prend en charge une partie, du gymnase Duplat, 37 jeunes qui seront mis à l’abri. Malheureusement, il y a des moments où on n’a pas de solutions et on le regrette d’autant plus, que ça arrive au moment où on voit l’aboutissement de notre travail avec la Station milan. C’est ce qu’on a exprimé aux collectifs. Il y a des fois où on n’y arrive pas, et il y a des moments où il faut le dire, nous sommes dans une situation où nous n’y arrivons pas. 

Quand est-ce que le Gymnase Duplat va fermer ?

Renaud Payre. Dans la semaine. Il y a des activités, la maire du premier arrondissement demande à juste titre à avoir ces activités, l’État souhaite évacuer. Nous, on n’a pas spécialement notre mot à dire. Ce n’est pas du patrimoine métropolitain, et c’est l’État qui avait réquisitionné le gymnase, donc ça se joue entre la ville de Lyon et l’État, mais on est interpelé, et on répond. On a rencontré le collectif jeudi dernier, pour leur rendre compte de nos positions et de la situation d’impasse tout en disant ‘attention, il faut absolument que la sortie du squat le Chemineur se passe bien, parce que c’est ce qui amorce la Station milan et si on n’a pas ça, on n’aura pas de solutions à moyen terme’. 

Un transfert de compétence entre l’État et la Métropole nest-il pas possible à la manière du Revenu Solidarité Jeunes ? 

Lucie Vacher. Le RSJ ce n’est pas un transfert de compétences, c’est une volonté de la métropole de Lyon de mettre en place une aide pour les jeunes. La métropole de Lyon peut par ses compétences sociales mettre en place une aide, mais ce n’est pas un droit. Aller au-delà de nos compétences, on l’a fait avec la Station, on l’a fait aussi pendant le confinement. Il y a eu énormément de personnes qui ont été mises à l’abri, je crois que c’était environ 570 jeunes en recours qui ont été mis à l’abri. Sur l’année 2021, la Métropole a mis 1500 personnes à l’abri. 

Renaud Payre. Quand on est arrivé en responsabilité, quand on a ouvert la Station, la première réaction de l’État local, cela a été de dire : ‘vous allez au-delà de vos compétences’, parce que vous vous occupez des jeunes en recours, ce qui n’était pas faux. 

On a insisté, on est allé les revoir pour dire ‘mais en fait, il faut qu’on le finance ensemble’ pour éviter de se renvoyer la balle en disant : ‘ce n’est pas de notre compétence, parce que nous on les a évalués majeurs, et donc on considère qu’ils ne sont plus sous notre autorité, et puis vous, vous dites : ‘ils sont en recours, donc ils sont encore sous votre compétence’ et donc on n’y arrivait pas. C’est là qu’on a ouvert la discussion. 

Sur ce territoire, on est en train d’avancer face à ce vide juridique des jeunes en recours, mais ça ne pourrait jamais être entendu comme un transfert de compétences, parce que l’État estime que ce n’est pas de sa compétence, et la Métropole stricto sensu, est simplement dans l’évaluation de la minorité ou de la majorité, mais à partir du moment où le jeune est évalué majeur, normalement, il n’est pas de notre compétence. 

Si on le prend sous l’angle juridique on n’arrivera à rien et précisément notre entrée a été de se dire, ne le prenons pas sous cet angle. 

Il y a deux autorités, qui sont capables de régler la question ensemble, c’est l’État et la Métropole, mais avec l’appui des communes, c’est pour ça qu’on a signé aussi des conventions entre l’État, la Métropole, la ville de Villeurbanne, et la ville de Lyon, pour dire tout ça rejoint un sujet beaucoup plus large qui est le mal-logement et il faut qu’on trouve des solutions ensemble. Ça ne parait rien de signer une convention tripartite, on l’a signée la semaine de l’Hospitalité à l’automne dernier, mais n’empêche que c’est en signant ces conventions, qu’on avance sur des sujets aussi périlleux ou aussi sensibles que la Station milan.

Lucie Vacher. Ce qu’on porte c’est qu’il faut qu’il y ait une évolution au niveau juridique. Jusque là la Métropole faisait tout toute seule sur la Station, à Paris, c’était l’État. On s’est dit ‘on va peut-être y aller ensemble maintenant’. 

Gregory Fiori
Gregory Fiori
Ex-rédacteur en chef

Laisser un commentaire

NOUS SUIVRE

PREVENTIONspot_imgspot_img

À lire aussi

Lyon : Présentation du projet social et décarboné de la tour Guillot-Bourdeix

C'est dans un climat de forte chaleur que la ville de Lyon a présenté le projet de végétalisation de la tour Guillot-Bourdeix qui permettra d'accueillir une centaine de logements, des entreprises, des restaurants...

Lyon : Hormur, la plateforme qui permet à des artistes de se produire chez vous

Fraîchement ouverte, la plateforme "Hormur" redéfinit une manière de se cultiver à travers un concept original et novateur : accueillir chez soi ou dans des lieux qui n'y sont pas dédiés une performance artistique (concert, exposition...).

Partager cet article

Newsletter

Les populaires

Les derniers articles
A lire aussi

Veridik : Un média indépendant qui s’est éteint en défendant la Liberté de la Presse en France

Veridik, un média indépendant, a été un acteur engagé dans la défense de cette liberté tout en formant la prochaine génération de journalistes. Cependant, malgré ses efforts inlassables, Veridik a été contraint de mettre fin à son existence en novembre 2023.

Augmentation du taux de pauvreté en France : Les inégalités sociales s’accentuent

Plus de neuf millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté monétaire en 2021, ce qui équivaut à 60% du revenu médian (soit 1 158 € par mois pour une personne seule).

Condamnation à 25 ans de réclusion pour le meurtre de son ex-femme à coups de couteau

Un homme de 35 ans a été condamné à une peine de 25 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de la Loire, à Saint-Étienne, pour avoir tué son ex-compagne de plus de 50 coups de couteau en mars 2021 à Mably, près de Roanne.

Le violeur multirécidiviste Francis Evrard prépare sa sortie de prison en 2037 sous une nouvelle identité

Condamné à huit reprises pour des viols sur mineurs, il a récemment obtenu le droit de changer d'identité. Désormais, il porte le nom de sa mère, dont l'identité exacte n'a pas encore été divulguée.

Saint-Étienne domine Bourg-en-Bresse lors de son entrée en Coupe de France

Saint-Étienne a réussi une entrée en lice convaincante en Coupe de France, en remportant son match contre Bourg-en-Bresse-Péronnas sur le score de 3-0 lors du 7e tour de la compétition.

Nouveau plan gouvernemental pour lutter contre les violences envers les enfants

Ce plan, le troisième en quelques années, couvre la période 2023-2027 et met l'accent sur le renforcement des effectifs, la prévention et la sensibilisation.

Javier Milei remporte la présidentielle en Argentine avec un programme ultralibéral

L'Argentine a connu une nuit historique le dimanche 19 novembre, avec l'élection de l'économiste ultralibéral Javier Milei en tant que président du pays, remportant plus de 55% des voix.

Rassemblement à Nanterre en réaction à la libération du policier impliqué dans la mort de Nahel

Organisée par la mère de Nahel, la manifestation a vu la participation de plusieurs centaines de personnes, unies dans le deuil et la protestation après la récente remise en liberté du policier impliqué.

David Rachline, maire de Fréjus, confronté à des accusations dans un nouveau livre, tout en conservant le soutien du RN

Malgré les critiques sévères formulées à son encontre, il continue de bénéficier du soutien indéfectible de son parti, notamment de figures telles que Marine Le Pen et Jordan Bardella.

Disparition du rappeur Morad de Scred Connexion, icône du Hip-Hop Français

Le monde de la musique hip-hop française vient de perdre l'un de ses talents marquants. Morad, membre emblématique du groupe Scred Connexion, s'est éteint récemment, laissant derrière lui un héritage indélébile dans le milieu du rap.

Neymar assigné aux Prud’hommes par une ancienne employée de maison

Neymar, célèbre footballeur international, fait face à une nouvelle affaire judiciaire. Selon Le Parisien, il est assigné aux prud’hommes par une mère de famille brésilienne en situation irrégulière, qui affirme avoir travaillé pour lui sans être déclarée.

Gilets Jaunes : cinq ans après, pas de condamnation pour les sas d’éborgnement

Cinq ans après les manifestations des Gilets jaunes, une enquête de l'AFP révèle qu'aucun policier ou gendarme n'a été condamné pour les 23 cas d'éborgnement survenus entre 2018 et 2019. Parmi ces victimes, un seul plaignant a bénéficié d'un procès, mais sans obtenir de condamnation.

Congrès des Maires 2023 : Une réunion cruciale pour aborder les défis et les violences

Cette rencontre annuelle, qui se déroulera le mardi 21 novembre, promet d'être une session de grande importance pour les maire

Mobilisations en France pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza

Samedi dernier, des milliers de manifestants ont défilé dans toute la France, appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et exhortant le gouvernement français à s'engager davantage en faveur des Palestiniens. Ces mobilisations font suite à une augmentation des actes antisémites en France, en lien avec le conflit Hamas-Israël.

Adoption du projet de loi « Plein-emploi » : Réforme du RSA et nouvelles mesures pour l’emploi

Ce mardi 14 novembre, la réforme a franchi une étape décisive avec le soutien des députés et sénateurs, enregistrant un vote de 190 voix contre 147.

Sécurité renforcée dans les établissements scolaires Juifs d’Auvergne-Rhône-Alpes

Laurent Wauquiez, président de la région, a annoncé la distribution de 355 boutons d'alerte aux établissements juifs, une décision prise en réponse à l'augmentation des actes antisémites dans la région.

Lyon-Turin : Engagement financier de la Région Auvergne-Rhône-Alpes pour les études du projet

La somme promise s'élève à 13 millions d’euros, ce qui représente environ un tiers de la participation attendue des collectivités locales.

Julien Stephan de retour à Rennes : Un nouveau chapitre pour le Club de Ligue 1

Dans un tournant surprenant pour le club de football du Stade Rennais, Julien Stephan est de retour en tant qu'entraîneur, succédant à Bruno Genesio.

Intervention du Raid à Toulouse : Arrestation de six personnes pour une agression violente

Dans une affaire complexe et sensible à Toulouse, six individus ont été arrêtés suite à une agression brutale, qui semble liée à des tensions internationales. En début de semaine, ces hommes, de nationalité jordanienne et palestinienne, ont été impliqués dans une attaque violente envers un individu dans la rue.

Suspension du sénateur Joël Guerriau soupçonné d’avoir drogué une députée

Dans un rebondissement significatif de l'affaire impliquant Joël Guerriau, le sénateur de Loire-Atlantique fait face à des conséquences immédiates suite à des accusations sérieuses. Le sénateur, soupçonné d'avoir administré de l'ecstasy à une collègue députée, a été suspendu par son groupe parlementaire et par le parti Horizons.

Pour publier nos articles sur votre site, merci de nous contacter.