La présidence française a confirmé que le Président Emmanuel Macron ne participera pas à la marche contre l’antisémitisme organisée à Paris ce dimanche. Cette annonce intervient malgré l’importance accordée par l’Élysée à la lutte contre l’antisémitisme, un combat que le président soutient « depuis le premier jour » de son mandat.
La marche, prévue à 15 heures de l’esplanade des Invalides au palais du Luxembourg, siège du Sénat, s’annonce comme un événement d’envergure. Elle verra la participation de nombreuses personnalités politiques, notamment la Première ministre Elisabeth Borne. Les anciens présidents François Hollande et Nicolas Sarkozy ont également confirmé leur présence. En revanche, le parti de Jean-Luc Mélenchon a choisi de ne pas y participer, organisant à la place une « marche contre la guerre » le samedi à Paris.
L’initiative de cette marche, émanant des présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, vise à unir les Français dans un élan civique contre l’antisémitisme et pour la libération des otages. Bien que le président Macron ne soit pas présent, l’Élysée a exprimé un profond respect pour les participants de la marche. La présidence souligne également l’importance de ces rassemblements en France pour renforcer l’espoir et la solidarité républicaine.
Un sursaut s’impose, pour manifester clairement que la France n’accepte pas l’antisémitisme et que les Français ne se résignent pas, et ne se résigneront jamais à la fatalité des haines
écrivent les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale.
Sécurité renforcée pour la marche
La sécurité de l’événement est une préoccupation majeure, surtout avec la présence attendue de presque tout le gouvernement et d’autres personnalités publiques. Jean-Christophe Couvy, secrétaire national SGP Police-FO, a souligné l’importance de la vigilance pour cet événement. Le ministre de l’Intérieur a annoncé la mobilisation de plus de 3 000 policiers et gendarmes pour assurer la sécurité de la marche.