Des élus de divers partis politiques ont adressé une demande directe au ministre de l’Intérieur, appelant à la dissolution du groupe d’extrême droite « Les Remparts » à Lyon. Cette demande fait suite à l’incident survenu récemment lorsque des militants de ce groupuscule ont tenté de forcer l’entrée d’une conférence sur la Palestine par la force.
Les élus ont ouvertement interpellé le gouvernement, exigeant la dissolution du groupuscule « Les Remparts » ainsi que la fermeture de leur local nommé « La Traboule ». Le député du Rhône, Thomas Rudigoz, membre du parti Renaissance, a expliqué qu’il avait écrit au ministre de l’Intérieur pour relancer une démarche visant à dissoudre ce groupe d’extrême droite, une démarche qui avait été initiée il y a un certain temps.
L’incident en question a été décrit comme un acte de force au cours duquel des militants d’ultradroite ont envahi un local accueillant une conférence sur la Palestine, en plein cœur de Lyon. Cette intrusion a été marquée par des cris, des slogans antisémites, des individus portant des cagoules, et l’utilisation de barres de fer. Les élus ont condamné ces actes qualifiés d’« exactions » et de « discours d’une rare violence ».
Le parquet de Lyon a ouvert une enquête pour des charges telles que « violences aggravées », « dégradations en réunion », et « participation à un groupement en vue de la préparation de violences ou de dégradations ». Un des assaillants a été interpellé et est actuellement en garde à vue.
Cette attaque a suscité des préoccupations parmi les élus qui estiment que les actes de violence liés à l’extrême droite se multiplient à Lyon, et ils appellent le gouvernement à prendre des mesures pour contrer cette menace.