En réponse à la réforme proposée par le gouvernement pour les lycées professionnels, les principaux syndicats de l’enseignement professionnel en France, réunis en intersyndicale, ont appelé à une grève le 12 décembre. Cette mobilisation vise à exiger le retrait de la réforme, en particulier des mesures concernant la classe de terminale, jugées préjudiciables par les syndicats.
La réforme, une promesse de campagne du président Emmanuel Macron, a pour objectif d’améliorer l’insertion professionnelle des jeunes. Des mesures ont déjà été mises en place, comme la rémunération des stages et la création de bureaux des entreprises dans les établissements. Cependant, les modifications prévues pour la classe de terminale ont suscité de vives inquiétudes parmi les enseignants.
Les syndicats, dont SNETAA-FO, CGT Éduc’action, SNUEP-FSU, Snep-FSU, SUD Education, SNALC et CNT, expriment leur opposition à la mise en œuvre rapide de la réforme et soulignent le manque de consultation dans le processus. Leur préoccupation majeure réside dans l’avancement des épreuves et la réorganisation de l’année de terminale, qu’ils considèrent comme une dégradation de la qualité de l’enseignement professionnel.
Afin de faire entendre leurs voix, les syndicats ont organisé cette grève nationale juste avant la présentation de la réforme au Conseil supérieur de l’Éducation le 14 décembre. Ils espèrent ainsi influencer le gouvernement à reconsidérer les aspects les plus contestés de la réforme.
Cette grève souligne la nécessité d’un dialogue plus approfondi entre les enseignants, les syndicats et le gouvernement pour trouver un terrain d’entente qui respecte les besoins des étudiants et des professionnels de l’éducation. La situation met en évidence les défis auxquels le système éducatif français est confronté dans sa quête d’amélioration continue et d’adaptation aux exigences du monde professionnel moderne.