Depuis plusieurs mois, un raz-de-marée emporte Facebook dans la tourmente, contraint de changer de nom pour devenir « Meta ».
La lanceuse d’alerte, Frances Haugen, assure que Facebook affabilité les démocraties. Une certitude pour la lanceuse d’alerte : Facebook encourage la propagation de contenus dangereux pour nos démocraties : « Les rapports internes de Facebook disent que ce n’est pas qu’Instagram est dangereux pour les adolescents, mais qu’il est dangereux que les autres réseaux sociaux. »
Ce mardi, la lanceuse d’alerte Frances Haugen, ex-employée de Facebook, s’est exprimée face aux députés, avant de se rendre au Sénat en fin de journée. Elle dénonce son opacité et son manque de modération des contenus en français.
Depuis plusieurs mois, l’ex-employée de Facebook est devenue « le talon Achille » de la maison mère Facebook et de ses filiales contraint par diversion de changer d’identité.
Yaël Braun-Pivet, présidente de la commission de lois à l’Assemblée nationale est convaincu des allégations graves dirigées à l’encontre de Mark Zuckerberg, président-directeur général : « j’ai été convaincu du fait que la situation est préoccupante et qu’il est impératif d’avoir un contrôle sur ces entreprises qui effectivement, grâce à l’intelligence artificielle, aux algorithmes, peuvent diriger, peuvent influencer les contenus auxquels nous avons accès. Il est impératif de pouvoir avoir un droit de regard sur ces influences, car cela fait courir un risque à nos démocraties. »
Ce qui est rapproché à Facebook, est le choix des opinions mises en avant. Elles seraient sélectionnées pour générer de l’audience et non pas pour leur pertinence ou leur véracité. Ce qui est plus grave pour la société Méta, est que toutes les opinions ne soient pas sur un pied d’inégalité en choisissant de mettre en avant des contenus dangereux et des contenus extrémistes.
En France, une nouvelle loi sera prochainement adoptée à l’Assemblée nationale pour mieux protéger les lanceurs d’alertes, venant renforcer la loi sapin 2 de 2016 qui porte sur la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique.