Un sénateur proche de Donald Trump est à l’origine d’une résolution visant Vladmir Poutine, invitant les Russes à s’en « débarrasser ».
« Quelqu’un en Russie doit mettre les pieds dans le plat (…) et se débarrasser de ce type », a affirmé le sénateur républicain lors d’une émission télévisée. Il a ensuite enfoncé le clou dans une série de tweets, ajoutant que « les seuls qui peuvent arranger ça, ce sont les Russes ».
Le républicain Lindsey Graham a appelé ce jeudi à assassiner Vladimir Poutine pour rendre « un grand service » à au peuple russe et au reste du monde. « Y a-t-il un Brutus en Russie? » s’est interrogé Lindsey Graham, faisant référence à l’assassinat de Jules César. Le sénateur est l’auteur d’une résolution condamnant le président russe et ses chefs militaires, en les accusant ouvertement de vouloir commettre des « crimes de guerre », mais aussi, des « crimes contre l’humanité ».
Moscou a vivement condamné ces propos ; par la voix de son ambassadeur à Washington.
Biden met en défiance le dictateur devant le congrès américain
Le président américain, c’est opposé fermement à Poutine lors de son premier discours sur l’état de l’Union le 1er mars en annonçant la fermeture de l’espace aérien aux vols russes. Il s’en est pris avec fermeté au président russe, un « dictateur » qui est « plus isolé que jamais » au moment même où l’armée de la Russie intensifiant son offensive en Ukraine.
Un milliardaire russe promet une énorme récompense
Alex Konanykhin, un riche homme d’affaires russe basé aux Etats-Unis a mis la tête de Vladimir Poutine à prix. Il offrira 1 million de dollar à toute personne qui lui rapportera le dirigeant russe, actuellement en guerre contre l’Ukraine, « mort ou vif ».
Ce dernier a réagi sur les réseaux sociaux et s’est indigné contre la guerre en Ukraine lancée par le dirigeant russe. Ainsi, l’homme d’affaires a déclaré sur Facebook le 28 février dernier qu’il promettait de récompenser l’officier ou les officiers pour l’arrestation d’un « criminel de guerre dans la loi russe et internationale« .
L’ancien vice-Premier ministre du Luxembourg plaide pour l’élimination physique du président russe Vladimir Poutine
«Si le peuple russe voyait les ravages que Poutine est en train de créer, ce qu’il est en train de détruire, la peur et le nombre de morts dont il est responsable, à mon avis le Kremlin serait renversé, ce qui est tout ce que l’on peut souhaiter [qu’il lui arrive], également qu’il soit physiquement éliminé», a déclaré Jean Asselborn dans une interview accordée à la radio 100,7 mercredi. «Pour que cela cesse, cela semble être la seule solution», a-t-il ajouté.
Jean Asselborn est connu pour ses commentaires audacieux sur les dirigeants étrangers. Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères «ne peut pas imaginer» que les négociations de paix actuelles aboutissent à un résultat rapporte Le Wort.
«Un ministre des Affaires étrangères ne devrait jamais utiliser de tels mots», a confessé plus tard Jean Asselborn. «Même après 18 ans en tant que ministre des Affaires étrangères, je ne suis pas capable de réprimer mes émotions et mon sens de la justice, face à une telle souffrance humaine incommensurable endurée par des personnes innocentes. C’était une erreur, mais aussi une soupape d’échappement, pour tenter de faire face à la situation. J’accepte la critique, elle est valable. Je ne me cacherai pas la tête dans le sable», a-t-il conclu.
En 2012, l’Ukraine avait déjoué un attentat contre Poutine
Dans le contexte actuel, il suffit de fouiller dans les archives pour retrouver des tentatives d’assassinat visant le Président Russe. Sauf, qu’à cette époque l’Ukraine rendait un grand service au Kremlin en déjouant un attentat contre Poutine, figure centrale de l’exécutif, alternativement comme président du gouvernement et président de la fédération de Russie.
Ilia Pianzine, né en 1984 au Kazakhstan, avait été arrêté après l’explosion accidentelle d’une bombe dans un appartement en Ukraine. Il a été reconnu coupable d’avoir voulu, avec deux complices, faire sauter une bombe au passage de la voiture de Vladimir Poutine, alors premier ministre. Une tentative avortée, qui aurait été ordonnée par le chef rebelle islamiste du Nord-Caucase, Dokou Oumarov. Il a été condamné à dix ans de prison le mardi 10 septembre 2013, avait annoncé le parquet général de Russie.
« Les services secrets russes et ukrainiens ont déjoué une tentative d’assassinat par des islamistes du premier ministre Vladimir Poutine qui devait avoir lieu après la présidentielle du 4 mars à laquelle il est candidat, a annoncé aujourd’hui une chaîne de télévision pro-Kremlin » peut-on lire dans les colonnes du Figaro.
Il était revenu sur ses aveux, affirmant que des agents de services de sécurité ukrainiens l’avaient torturé.