Le contexte inflationniste dans lequel est plongé le pays pousse les français à faire des choix impliquant de mettre de côté les dépenses les moins nécessaires. La pratique sportive en fait partie. Dans sa 12ème édition de son baromètre Sport Santé, la Fédération Française d’Éducation Physique et de Gymnastique Volontaire (FFEPGV) nous apprend que « 33% des habitants de la région Auvergne-Rhône-Alpes déclarent que l’inflation les a déjà amenés à renoncer soit à participer à un événement sportif, à prendre ou renouveler un abonnement sportif ou encore acheter de nouveaux équipements ». Néanmoins, on peut voir que pour la nouvelle année, les habitants souhaitent inverser la tendance puisque 26% d’entre eux comptent pratiquer une activité physique régulière.
La FFEPGV est une fédération créée en 1971 qui a pour vocation d’organiser des activités physiques et sportives, orientées vers les loisirs et le bien-être. En 1976, elle est reconnue d’utilité publique. Aujourd’hui, elle compte plus de 360 000 licenciés et pratiquants à travers près de 5 000 clubs. Dans sa nouvelle enquête réalisée sur plus de 2000 personnes, on peut voir que la région AURA arrive seulement en 8ème position dans le classement des régions les plus sportives de l’hexagone. Près de 6 habitants sur 10 (65%) déclarent pratiquer une activité sportive, un indicateur en baisse depuis 2020. Cependant, on peut voir une augmentation de la durée moyenne de l’activité sportive (4,2 heures par semaine).
Comme vu précédemment, l’inflation impacte durablement la pratique sportive des français, mais aussi de leurs enfants. En AURA, « 25% des parents déclarent que l’inflation les a amenés à renoncer, au moins une fois à acheter de l’équipement pour leur enfant, les inscrire à un évènement sportif, ou prendre ou renouveler l’abonnement sportif de leur enfant ». Face à cette situation, la FFEPGV souhaite réagir et mettre en place des programmes destinés aux personnes exclues de l’activité sportive pour diverses raisons : « Sa mission (à la fédération), qui est inscrite dans ses statuts, est de rendre accessible la pratique physique et sportive à tous les publics. Nous avons donc mis en place des programmes destinés aux personnes exclues de l’activité sportive pour des raisons d’âge, de santé, mais aussi de difficultés sociales, d’éloignement territorial ou de handicap physique. Pour atteindre cet objectif, nous nous appuyons sur nos 6 500 animateurs, près de 5 000 clubs et plus de 360 000 licenciés. Ce qui fait de la FFEPGV la 1re Fédération sportive non compétitive et la 7e fédération sportive de France » explique Marilyne Colombo, Présidente de la FFEPGV.