Au Maroc, les conséquences dévastatrices du récent séisme sont toujours visibles dans les régions touchées. Dix jours après cette catastrophe naturelle, les habitants des villages du Haut Atlas continuent de faire face aux défis de la reconstruction.
Dans ce paysage désormais marqué par les tentes, une multitude de petits points colorés se dessine sur les montagnes. Ces abris temporaires sont devenus le refuge pour des dizaines de milliers de rescapés. Le séisme, survenu le 8 septembre, a eu des conséquences tragiques, coûtant la vie à près de trois mille personnes et détruisant près de cinquante mille habitations, selon les autorités, bien que ces chiffres soient encore provisoires.
Pour les habitants ces tentes sont un abri contre le froid et les intempéries
Les campements de tentes, qui émergent près des habitations dévastées ou gravement touchées, témoignent de l’arrivée de l’aide, mais plongent les survivants dans une profonde incertitude quant à leur avenir.
L’hospitalité légendaire de ces habitants de la montagne demeure intacte malgré le traumatisme du séisme. Partout où l’on va, les habitants offrent ce qu’il leur reste à donner : thé à la menthe, fruits du verger, biscuits récupérés des dons. Des organisations humanitaires, telles que l’ONG britannique Human Relief Foundation, apportent également leur aide en fournissant des matelas, des couvertures et des denrées alimentaires aux villages éloignés, accessibles uniquement par des sentiers escarpés.
La solidarité et la résilience de la communauté sont des lueurs d’espoir dans cette période difficile, alors que les habitants du Haut Atlas font face à la tâche colossale de la reconstruction après le séisme.
Le séisme qui a frappé la région du Haut-Atlas le 8 septembre a malheureusement entraîné la perte d’environ 3 000 vies et plus de 5 600 blessés selon le bilan le plus récent disponible.