Ce 25 mai, Sarah Legrain (LFI-NUPES) dépose une proposition de loi de 4 articles pour « relancer la consommation populaire » du cinéma.
Pierre Niney et Adèle Exarchopoulos affirment, chez HugoDécrypte, qu’une place de cinéma à 10 €, c’est trop cher. Un avis partagé par La France insoumise (LFI) qui veut instaurer un prix maximal sur le ticket de cinéma avec sa proposition de loi. Sarah Legrain veut agir sur des dépenses culturelles qui sont « les premières touchées dans un moment d’inflation et de perte du pouvoir d’achat ».
Pour l’application de cette loi, la vice-présidente de la commission des affaires culturelles et de l’éducation compte sur le « médiateur du cinéma ». « Il va être chargé de contrôler l’application de cet encadrement du prix du droit d’entrée du cinéma » explique la députée insoumise.
Sarah Legrain veut aider les consommateurs sans oublier les acteurs en répartissant les recettes accessoires publicitaires avec les artistes-auteurs et les distributeurs. Avec ce texte, une certaine somme serait aussi reversé au CNC avec la création d’une taxe (10,72 %) sur les recettes accessoires de confiseries et de buvettes pour les cinémas à plus de 3 écrans.
« Une agora populaire »
Tout au long de sa conférence de presse, la professeure de français s’est concentrée sur le côté populaire du cinéma. « Allez au cinéma ne doit pas devenir un luxe », insiste-t-elle. Cette proposition de loi est d’ailleurs présentée comme une mesure d’accès à la culture pour tous.
Pourtant, les grandes salles de cinéma prennent un virage contraire avec le développement des salles plus sophistiquées (4DX, cinéma premium). « En posant la question du prix, on pose la façon dont le cinéma est perçu », analyse Sarah Legrain. La députée souhaite que les salles de cinémas ressemblent à une « agora populaire » grâce à une « relance de la consommation populaire ».